On purge bébé, Feydeau, comédie burlesque, satire sociale, bourgeoisie, comique
Feydeau a mené une vie de débauche dont il s'inspire pour dépeindre les mœurs du début du 20ème siècle, c'est à dire les années folles (charleston) dans ses vaudevilles, c'est à dire des comédies rocambolesque dont l'intrigue repose sur des adultères. On purge bébé est représenté pour la première fois en 1910 et connaîtra un grand succès immédiat.
L'acte 1, scène 7 se situe après une crise domestique, "bébé" refuse de prendre sa purge, alors que son père reçoit Chouilloux, dont il a besoin pour obtenir un contrat sur les pots de chambres incassable avec l'armé.
[...] L'acte scène 7 se situe après une crise domestique, "bébé" refuse de prendre sa purge, alors que son père reçoit Chouilloux, dont il a besoin pour obtenir un contrat sur les pots de chambres incassable avec l'armé. LECTURE PROBLÉMATIQUE 1. COMIQUE BURLESQUE 2. CRITIQUE SOCIALE UNE COMÉDIE LÉGÈRE Situation initiale: le père supplie Chouilloux de lui acheter ses pots de chambre alors que son propre fils refuse d'y aller. La situation est comique: Au milieu d'un dialogue sur les affaires (commerce avec l'armé), s'insère un conflit domestique plutôt intime. [...]
[...] Plus loin elle refusera de se purger révélant sa mauvaise foi et son caractère exécrable. Le petit conserve une certaine tendresse pour son père: sa mère n'est pas non plus crédible pour lui. Sommet de mauvaise éducation: archétype de l'enfant roi (allant de pair avec le malthusianisme) puisqu'il ose exigé que l'invité boive la purge. Conclusion: le registre comique est assez grinçant. On peut imaginer que Feydeau qui a connu des échecs sentimentaux règle un peu ses comptes. Cette scène de crise au dialogue conflictuel s'achemine vers un fiasco complet. [...]
[...] Répétition: "c'est insensé . " ( situation absurde ou le vaudeville est caché par une réel crise de société LA SATIRE SOCIALE Impuissance des hommes à se faire respecter:Ils se font ridiculiser tous les deux : Folavoine n'a pas d'autorité: sa colère est vaine (Didascalie: "agacé" De ce fait, il essai de prendre Chouilloux à témoin : " je vous demande un peu . " "C'est insensé monsieur Chouilloux" M.chouilloux se montre complaisant:"c'est charmant": parole forcément hypocrite mais étant bien élevé la politesse oblige ce genre de réponse décalé. [...]
[...] Elle sous-entend que son mari ne sert à rien et qu'il est remplaçable ; soutenue d'ailleurs par la réplique de son fils :"T'avais qu'à prendre un autre monsieur" : (Cela sous-entend que son mari ne sert qu'à la reproduction Une idée réductrice de la relation homme-femme est donc énoncée. Elle projette toute sa tendresse sur le gamin: "mon chérie": terme amoureux et non employé a rapport mère-fils dans le contexte. Elle sous-entend que son mari n'a pas de cœur Elle le compare au détriment de son fils. Ainsi on a une caricature de la mère possessive abusive : (Elle prend son fils à témoin avec un argument de mauvaise foi ton père ne veux même pas se purger pour toi":inutile puisqu'à aucun effet sur l'enfant. [...]
[...] Contraste entre l'argument du père et la complaisance de Chouilloux: "Folavoine agacé" du côté du père et "Descendant jusqu'au canapé" du côté de Chouilloux. Ces deux attitudes opposées surenchérissent la place du comique de la scène. Madame Julie est une mère possessive et enveloppante: le petit à 7 ans et elle le traite comme un bébé: "le portant sur le canapé". Comique de mot avec la confrontation des personnages. Julie traite les deux adultes comme son enfant en les comparants. Le père obtient à ce titre la même place que l'enfant : (Elle veut faire boire une purge à son Mari. [...]
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