les misérables, gavroche, théâtre
Commentaire rédigé sur les misérable de victor hugo. Extrait du corrigé du professeur de français de première
I) Victor Hugo, met en scène, dans cet extrait, un spectacle guerrier, épique original.
L'auteur nous fait part d'un récit guerrier.
- Le cadre révolutionnaire de cet extrait, dans le paratexte, l'évocation des soldats et de la manifestation républicaine plonge le lecteur dans la description d'un conflit.
- Le champ lexical de la guerre, du conflit armé est également très présent avec « les soldats }}, « la fusillade }}, « les gardes nationaux et les soldats» et des termes techniques comme « les cartouches }}, « les gibernes }} ...
- L'énumération de verbes d'action, lignes 4 à 6, participe également à la description d'une scène mouvementée.
- L'utilisation du singulier par le pronom personnel « il », pour désigner Gavroche s'oppose à la multitude « on », « les gardes nationaux », « les soldats}} plaçant ainsi le jeune homme, seul, face à la pluralité. L'opposition du nombre détermine le conflit.
- Le récit est, en majorité, à l'imparfait, temps d'un récit passé, d'une description, narration.
[...] La métaphore C'était le moineau becquetant les chasseurs» montre une forme de faiblesse, de légèreté face à la cruauté et un désir de tuer certain. Gavroche représente cette légèreté, cet amusement face au sérieux et à la violence des soldats. A noter, nous avons encore l'opposition du singulier et du pluriel, signe de faiblesse face à la force. III) l'issue malheureuse de ce combat donne, alors, à voir Gavroche comme un héros de la Révolution, une légende. L'issue tragique de l'enfant était prédestinée. Par la progression même du texte, nous avons un déroulement de cette issue malheureuse. Le premier paragraphe traduit l'angoisse, le suspens. [...]
[...] Analyse d'un extrait des misérables de Victor Hugo Victor Hugo, met en scène, dans cet extrait, un spectacle guerrier, épique original. L'auteur nous fait part d'un récit guerrier. Le cadre révolutionnaire de cet extrait, dans le paratexte, l'évocation des soldats et de la manifestation républicaine plonge le lecteur dans la description d'un conflit. Le champ lexical de la guerre, du conflit armé est également très présent avec les soldats la fusillade les gardes nationaux et les soldats» et des termes techniques comme les cartouches les gibernes . [...]
[...] Le conflit n'est donc pas pris au sérieux. Il paraît dédramatisé, tout du moins, du point de vue de l'enfant. La référence à la chanson apporte aussi de la légèreté à cette scène. Cette chanson courte avec des rimes, malgré son caractère révolutionnaire, paraît dédramatiser la blessure, le premier assaut que subit Gavroche. II) L'angoisse du spectateur se justifie, dans cet extrait, par la présence d'un jeune personnage qui apparait comme sympathique mais aussi inconscient du fait de ce combat inégal. [...]
[...] Un certain comique apparait dans cet extrait, une certaine légèreté par l'attitude de Gavroche qui semble se. moquer des soldats mais aussi de la mort, les pieds de nez» et la pichenette}} pouvant être perçus comme une forme de provocation, de moquerie de la part de cet enfant. Le premier paragraphe par sa description dévoile ce jeu entre les soldats et Gavroche, les termes, expressions de conflit sont détournées, par exemple, ligne 3 il répondait à la décharge par un couplet ce n'est pas banal, chute. [...]
[...] La structure du texte, longueur des phrases nous éclaire également sur le sort de Gavroche. En effet, les paragraphes sont de plus en plus courts. Le premier représentant la pleine vivacité du jeune homme, le mouvement est assez long. Le second est un peu plus court, Gavroche est touché, il chancelle. Et enfin, le troisième est très bref, il s'apparente à la mort de notre personnage. Le texte en adéquation avec la vie de Gavroche se clôt sur sa mort. La fin du texte est aussi la fin de Gavroche. [...]
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