Guy de Maupassant est un auteur du XIXe siècle. Il publie en 1883 Une Vie roman dans lequel il raconte la vie d'une jeune fille de 17 ans, Jeanne, élevée dans un couvent. Nous assistons dans ce passage à la vengeance sanglante du comte après avoir appris la liaison entre sa femme et Julien probablement grâce à l'abbé Tolbiac. Mr de Fourville découvre sa femme et Julien dans la roulotte où ils sont réfugiés au bord de la falaise. Il précipite la cabane roulante au fond d'un ravin. Julien et Gilberte sont tués. Dans un premier temps, nous allons nous intéresser aux personnages de la scène puis nous verrons que la scène est dramatisée.
[...] De plus, elle permet de rappeler l'épisode du massacre de la chienne. Par ailleurs, on remarque plusieurs expressions qui amplifient l'effet dramatique : la maison voyageuse est ironique, car elle représente le voyage vers la mort ; là-dedans est une expression dévalorisante, dépréciative, le coffre de bois est une image du cercueil. C'est presque de l'humour noir. Enfin, la façon de les percevoir crée aussi un effet dramatique, car l'auteur ne nous les fait pas voir, il se contente de nous les faire entendre criaient ; cris affreux b. [...]
[...] Analyse du chapitre sur La mort de Julien dans Une vie de Maupassant Guy de Maupassant est un auteur du XIXe siècle. Il publie en 1883 Une Vie, roman dans lequel il raconte la vie d'une jeune fille de 17 ans, Jeanne, élevée dans un couvent. Nous assistons dans ce passage à la vengeance sanglante du comte après avoir appris la liaison entre sa femme et Julien probablement grâce à l'abbé Tolbiac. M. de Fourville découvre sa femme et Julien dans la roulotte où ils sont réfugiés au bord de la falaise. [...]
[...] Il permet aussi de créer un contraste avec la violence blotti dans un fossé Les verbes de perception insistent sur son infériorité, son incapacité. Rien ni personne ne peut agir. On remarque notamment l'utilisation pronominale du verbe crever qui indique que l'action semble se faire d'elle-même, toute seule. Dans ce passage, le comte agit contrairement au personnage de Jeanne qui, elle, est passive. Il apparaît comme son négatif. De plus, ce passage permet de nous montrer le rôle de l'abbé Tolbiac, car c'est lui qui est à l'origine de cet assassinat en dévoilant la liaison entre Julien et Mme de Fourville. [...]
[...] Les éléments du ciel et de la terre semblent déchaînés. La violence émane du comte, mais aussi des amants cachés dans la carriole criaient cris affreux heurtaient du poing On remarque une allitération en qui renforce la violence des cris ils criaient là- dedans, heurtant la cloison du poing ne comprenant pas ce qui leur arrivait La violence met en contact des matières fragiles (la roulotte) avec des matières dures : elle tombe sur le sol. c. Présence du tragique La scène est en focalisation externe. [...]
[...] Suspens et non-dit La composition du passage est émiettée. On passe en effet d'un cadrage à un autre. Les séquences brèves juxtaposées créent un effet rythmique. La scène est muette et incomplète ce qui rend l'intensité plus dramatique que si le comte parlait, la tension est plus forte. De plus, les participes passés créent une sensation de vie. Enfin, Maupassant prolonge des actions rapides. En effet, les événements sont précipités et les successions rapides, mais on a l'impression que ces actions s'étirent au ralenti ce qui dramatise la scène. [...]
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