Molière n'a vécu que pour le théâtre. Innovant dans tous les domaines, il nous a légué la simplicité et le naturel dans ses pièces. On retrouve cette même recherche de la vérité dans l'observation qu'il fait des caractères humains, de leurs contradictions et de leurs ridicules dans Le Malade imaginaire. En toute liberté, il arrache sur le visage du bourgeois, du dévot, du médecin et du pédant le masque sous lequel celui-ci dissimule son imposture. Grâce à lui, la grandeur comique atteint la dimension tragique. Ses personnages vivent désormais hors du temps et sont devenus des archétypes.
[...] Analyse de "En attendant Godot" de Samuel Beckett et "Le malade imaginaire de Molière" Molière n'a vécu que pour le théâtre. Innovant dans tous les domaines, il nous a légué la simplicité et le naturel dans ses pièces. On retrouve cette même recherche de la vérité dans l'observation qu'il fait des caractères humains, de leurs contradictions et de leurs ridicules dans Le Malade Imaginaire. En toute liberté, il arrache sur le visage du bourgeois, du dévot, du médecin et du pédant le masque sous lequel celui-ci dissimule son imposture. [...]
[...] Dans En attendant Godot cette œuvre très abstraite, absurde, de Beckett est sans doute l'une des plus controversées du monde théâtre au siècle. Quasiment toutes les règles de bienséances sont respectées. Les personnages sont très immatures, mais aussi des ‘‘êtres'' dérisoires. Il est impossible de fixer un genre à cette pièce qui est risible comme elle peut être très ambiguë, voire effrayante. Elle correspond à la réactivation par les existentialistes d'une prise de conscience pessimiste de l'existence et à la notion de Spleen. [...]
[...] Puis, il y a le comique de langage, on rit du style fleuri et poétique de M. Fleurant tel que le répète Argan au cours de son monologue. On rit aussi des injures adressées à Toinette par Argan. Ensuite, il y a le comique de gestes à la fin de la scène première quand Argan sonne pour qu'on lui enlève sa table, puis sonne et crie et finalement il crie très fort, trop fort pour un pauvre malade. Puis arrive Toinette se tenant la tête qu'elle dit s'être cognée. [...]
[...] La crise du langage, participe à cette absurdité. Le dramaturge utilise un langage dépouillé, aberrant, et des dysfonctionnements dans les répliques afin de mettre en évidence la peur de la solitude des personnages qui essaient sans cesse de contourner l'ennui car Godot n'est qu'un rêve, une illusion, il ne viendra jamais. Il y a absence de véritable échange. Le langage s'abaisse à la condition humaine, affiche une vérité universelle, la solitude de ce dernier. Ce langage dépouillé essaie en vain de montrer que l'Homme est présent et non-seul, dans ce néant, il y a un semblant de présence Humaine. [...]
[...] Argan court après elle, il s se jettent des oreillers sur la tête l'un de l'autre. On rit encore de la sortie hâtive d'Argan de la scène suite au lavement. Le comique de geste dans acte qui confronte Toinette à Argan. Dans laquelle, suite à une divergence d'opinion concernant le mariage d'Angélique, on voit Argan armé d'un bâton qui à bout d'argument et excédé par l'insolence de la servante, essaye de la poursuivre. Le comique de situation se trouve dans cette scène le père et la fille sont euphoriques l'un et l'autre mais pour des raisons différentes : Angélique car elle croit que son père veut la marier à Cléante celui qu'elle aime et Argan parce qu'il va marier sa fille à Thomas Diafoirus. [...]
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