Le sonnet "Je vous envoie un bouquet" a été publié dans deux recueils de Ronsard : "Les Amours de Marie" et "Continuation des Amours". Le sonnet est une forme fixe dont on ne bouge pas la structure des rythmes. La forme normale consiste à ce que les rimes féminines alternent avec le rimes masculines or ici les rimes masculines embrassent les rimes féminines (forme A,B,B,A). L'originalité du sonnet c'est sa forme.
La forme fait sens. Pourquoi l'auteur a-t-il choisi le sonnet pour son poème ? Pourquoi le sens provient de la forme du sonnet, de sa contrainte ? L'art de la contrainte en poésie. Pourquoi cette contrainte est-elle source de créativité ? En quoi la contrainte instaurée par la structure du sonnet donne du sens et révèle et relève la thématique de Ronsard ?
[...] - Cueillir des fleurs ou lire des vers a la même traduction latine. - Signe littéraire, Ronsard se signale comme étant amoureux de Marie et comment étant un poète qui a quelque chose à dire. - Tout ce qui participe de la déclinaison de la mort, des fleurs, tous les rythmes traduisent la vision de la mort, le Carpe Diem (Horace). L'épicurisme s'oppose au stoïcisme. - Au tableau des fleurs succède la leçon. Tel qu'on la voie dans Mignonne, allons voir si la rose . [...]
[...] "Les Amours", Pierre de Ronsard - "Je vous envoie un bouquet" "Je vous envoie un bouquet Continuation des Amours de Pierre Ronsard Mouvements : La pléiade, Renaissance. Ce sonnet a été publié dans deux recueils de Ronsard : Les Amours de Marie et Continuation des Amours. Le sonnet est une forme fixe dont on ne bouge pas la structure des rythmes. La forme normale consiste à ce que les rimes féminines alternent avec les rimes masculines or ici les rimes masculines embrassent les rimes féminines (forme A,B,B,A). [...]
[...] Les adverbes, la structure rythmique hachée par la ponctuation, les rimes internes, l'emploi du futur, tout traduit l'angoisse de la mort. Le monosyllabisme, l'emploi du temps présent qui amènent le constat comme une vérité générale ainsi que l'accélération du rythme vers la mort traduisent également l'angoisse de la mort. - Le temps de la confidence, introduit par la conjonction de coordination "et C'est le temps du discours amoureux. La dernière strophe marque un retour au présent sur le ton de la confidence. III. L'art de convaincre Au-delà de la mort il s'agit de convaincre Marie de céder à ses avances. [...]
[...] Il utilise donc l'art de convaincre, l'art de démontrer, et l'art de persuader. Il emploie donc, de la raison et de la passion. Le poème tient à l'épicurisme (Épicure, Horace), mais aussi pour sa forme au pétrarquisme. Ce poème traduit l'angoisse métaphysique de Ronsard, mais avant tout il met en avant une poésie très personnelle qui s'achève sue l'adjectif "belle", c'est bien l'amour sur lequel il tient a s'arrêter. Le choix de la forme fixe du sonnet, sorte de carcan correspond presque idéalement à l'élaboration du thème anxiogène développer par Ronsard. [...]
[...] Le mot bouquet est mis en valeur par le hiatus qui le sépare de "envoie " et l'isole au centre du vers. Enfin, cela crée une césure à l'octosyllabe. - La fin du vers "que ma main " fait échos au "je " initiale et accentue le caractère intime de l'offre. De plus, "que ma main " est un contre-rejet. Ainsi, le contre-rejet offre de la souplesse à l'ensemble du vers. - Le verbe "trier " vient de "ces fleurs épanies" , il coupe, il trie. [...]
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