Tristan Corbière est un auteur romantique du XIXe siècle (1845-1875) dans le doute existentiel (poète maudit), né et mort à Morlaix qui a eu une existence difficile en raison de rhumatismes articulatoires survenus dès son adolescence. Il était bohème, a connu une vie de solitude misérable et était très amoureux de la mer. Son vrai nom est Édouard-Joachim Corbière et il prend comme pseudonyme Tristan Corbière (Triste en corps bière). Malade, il était si maigre que les gens de Morlaix l'appelaient l'ankou.
Il meurt à 30 ans sans que son unique recueil « les amours jaunes » n'ait connu de succès ; c'est Verlaine qui l'a fait connaître après sa mort. L'ironie, le rire jaune, le cynisme, la dérision de l'écorché, le calembour et les volte-faces sont les tons principaux de sa poésie.
[...] Le rappel des règles au sein même du poème B. Le respect de la forme par le poète II. Le jeu poétique A. Les jeux de mots humour, clins d'œil, B. Les associations inattendues C. Les jeux sur les rythmes et sonorités D. III. La satire du formalisme A. [...]
[...] S'attaquant, dans ce sonnet qui dit son nom, à une forme fixe, fleuron de la poésie depuis la Renaissance, Tristan construit son poème en jouant avec ses contraintes formelles : La preuve d'un sonnet est par l'addition : Je pose 4 et 4 = 8 ! Alors je procède, En posant 3 et 3 Tenons Pégase raide : Ô lyre ! Ô délire ! Ô Sonnet Attention ! La critique du formalisme de la poésie I. Le respect du titre dans le poème A. [...]
[...] Tout ce qui est versification, rimes, rythme, et qui fait de la poésie un art - au sens latin du terme de technique méthode - est souvent opposé à l'inspiration et à la liberté poétique. Ainsi, le poète peut-il trouver une stimulation féconde dans les contraintes formelles, comme Paul Valéry le soulignait toujours : Mes plus beaux poèmes, je les ai écrits sur commande ? . [...]
[...] Le désir d'une autre poésie Ce sonnet est une parodie d'art poétique. C'est un recueil dédié à sa muse Herminie (actrice Italienne qu'il a surnommée Marcelle) Corbière parodie Boileau qui donnait des consignes strictes pour écrire des sonnets (1674) dans son art poétique Le respect du titre dans le poème Le rappel des règles au sein même du poème Le respect de la forme par le poète Le titre comporte un chiffre romain I qui attire l'attention sur la forme. [...]
[...] Son vrai nom est Édouard-Joachim Corbière et il prend comme pseudonyme Tristan Corbière (Triste en corps bière). Malade, il était si maigre que les gens de Morlaix l'appelaient l'ankou. Cependant, un exemple de l'humour noir de TC : retrouvé inanimé dans sa chambre à Paris, Tristan est transporté à l'hôpital Dubois. Il écrit à sa mère qui viendra le chercher : Je suis à Dubois dont on fait les cercueils et meurt trois mois plus tard à 30 ans sans que son unique recueil les amours jaunes n'ait connu de succès ; c'est Verlaine qui l'a fait connaître après sa mort. [...]
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