Le Jeu de l'amour et du hasard, Marivaux, pièce de théâtre, clergé, marivaudage, amour, comédie, siècle des lumières, passion, critique sociale, critique de la monarchie
L'auteur de la pièce de théâtre est Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux.
Cet extrait de pièce de théâtre est issu de la scène 3 de l'acte III de l'oeuvre « Le Jeu de l'amour et du hasard » qui est composée de III actes et de 32 scènes au total. Cette pièce a été écrite en 1729 et publiée en janvier 1830. Elle a été représentée pour la première fois le 23 janvier 1730, à Paris, au Nouveau théâtre italien par la troupe des « Comédiens italiens ».
La date de représentation de la pièce correspond à un contexte plutôt agité...
[...] Cependant il y a aussi des mots plus familiers qui renvoient au magot. De plus elle ne s'adresse pas directement à lui. L.30 à 33 « Hélas Madame, si vous préfériez l'amour à la gloire, je vous ferais bien autant profit qu'un monsieur » Si + indicatif ; imparfait + conditionnel = irréel du présent. Interjection Apostrophe Arlequin change de ton et prend un ton solennel tentant une supplique à Lisette qu'il pense encore possible et réalisable. Il préfère l'amour à la gloire et utilise des propos philosophiques. [...]
[...] Effectuer les premiers repérages Le genre du texte est une pièce de théâtre et plus particulièrement une comédie. Le thème général de l'œuvre est le mariage ainsi que le jeu de dupe et l'amour exprimé par le langage amoureux inspiré par Marivaux et dont le nom est le Marivaudage. Les 2 serviteurs se prennent à leur propre jeu en inversant leurs rôles avec leurs maitres et tombe amoureux. L'organisation de la pièce est de III actes composés de 9 à 13 scènes par acte. Elle est écrite en prose. [...]
[...] Interprétation Introduction : Le texte à l'étude est un extrait de la scène 6 de l'acte III de la pièce de théâtre « Le jeu de l'amour et du hasard » écrite par Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux en 1729. Cette pièce fut représentée pour la première fois par les Comédiens italiens (commedia dell'arte) en 1730. Elle est caractéristique du marivaudage ; en effet c'est une « comédie sentimental » qui allie une réflexion subtile sur des questions morales - (ici les rapports entre la condition sociale et les sentiments amoureux) - à un style particulier, mélange de raffinements, de trivialité et de légèreté. [...]
[...] Il y a une évocation de la hiérarchie dont Arlequin est le subalterne. Le champ lexical de l'armée crée une cohérence entre ses idées et les images qu'il a utilisées précédemment avec le soldat. Capitaine provoque alors une tournure empathique L.21 « Faquin » Registre familier Lisette a compris qui il était et n'hésite pas à l'insulté pour souligner le mensonge et crée un autre comique de mot entre faquin et arlequin. L.22-23 « à part. Je n'ai pu éviter la rime » Aparté Arlequin ne se déconfit pas, il fait un trait d'esprit nouveau en s'adressant au public faisant part de ses préoccupations poétiques au lieu d'être mortifier part les injures dont il a été victime. [...]
[...] Elle fait la copie exacte des réplique l.19 et 20 d'Arlequin et rend la scène comique. L.50-51 « Masque » « Prends ta revanche » Insulte écho avec faquin Phrase impérative Arlequin démasque Lisette et lui en veut. Du tac au tac nous passons du faquin au masque qui fuse. Lisette n'étant pas rancunière, estime qu'il peut se venger puisqu'elle s'est moquée de lui. L.52 à 54 « Mais voyez cette magotte, avec qui, depuis une heure, j'entre en confusion de ma misère » Jeu de symétrie Assemblage de la réplique Arlequin va donc reprendre le terme de magot et le féminiser et la traite d'usurpatrice. [...]
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