Âmes Grises, Philippe Claudel, roman réaliste, narrateur, meurtre, cadre spatio-temporel, intrigue, Première guerre mondiale, bataille de Sedan, guerre
Le roman abordé s'intitule Les Âmes Grises de Philippe Claudel, paru le 20 août 2003. Ce roman raconte la vie des habitants d'un village et notamment du meurtre d'une petite fille, Belle de Jour. L'histoire est contée à travers les yeux d'un narrateur interne, un policier habitant le village et enquêtant sur le meurtre. Il sera intéressant de voir en quoi le roman de Claudel est un roman réaliste. Nous parlerons d'abord du cadre spatio-temporel, puis des personnages et enfin de l'intrigue. Nous terminerons par une conclusion répondant au problème posé et je vous proposerai une ouverture.
[...] Les Âmes Grises - Philippe Claudel (2003) - En quoi le roman de Claudel est-il un roman réaliste ? Le roman dont je vais vous parler s'intitule Les Âmes Grises de Philippe Claudel, paru le 20 août 2003. Ce roman raconte la vie des habitants d'un village et notamment du meurtre d'une petite fille, Belle de Jour. L'histoire est contée à travers les yeux d'un narrateur interne, un policier habitant le village et enquêtant sur le meurtre. Il sera intéressant de voir en quoi le roman de Claudel est un roman réaliste. [...]
[...] Quelques mois seulement après la mort de l'institutrice, Destinat demande sa retraite. Il prononce alors son dernier réquisitoire le 15 juin 1916. Le Procureur est aussi décrit physiquement ce qui nous permet de l'imaginer : homme grand, sec, visage froid (il est surnommé Tristesse par Lysia), yeux clairs, lèvres minces, pas de moustache, cheveux gris . Il meurt en 1921, à plus de 60 ans. L'autre personnage principal est le narrateur. On ne connaît pas son identité, mais on sait que c'est un homme. [...]
[...] Il a aussi une bonne situation financière, car il vit dans un bâtiment appelé Le Château. À l'arrivée de la nouvelle institutrice Lysia, Pierre Ange Destinat tombe sous son charme "Le Procureur ne lui lâchait plus la main [ . ] il la dévorait, comme s'il n'avait jamais vu de femme . " (lignes 20 p.67 à ligne 5 p.68). Mais Lysia se suicide en apprenant le décès de son compagnon. Il est dévasté par cette nouvelle et ne sort plus du Château. [...]
[...] Pour lui, le nouveau-né est responsable du décès de son épouse alors il avoue son meurtre : "Mais pour moi, il n'était rien de tout cela, il était simplement ton assassin [ . ] il t'avait tuée pour naître. [ . ] J'ai pris un gros oreiller. J'ai fait disparaître son visage." (lignes 4 à 22 p.276). Le narrateur pose aussi des questions rhétoriques : "D'ailleurs, pourquoi j'inventerais (ligne 14 p.177). Enfin, ce dernier fait part aussi de ses émotions, ses ressentis, comme à un journal intime. [...]
[...] Cela nous aide à nous imprégner de l'histoire. "Peu à peu tout revenait dans mon corps, les élans et les douleurs, les craquements et les gerçures." (lignes 25 à 27 p.130), " . je me sens comme un gamin empli de terreur." (ligne 6 p.168 "Et jamais j'en suis certain je n'eus autant le désir de tuer quelqu'un" (lignes 17 à 20 p.175), "J'avais honte." (ligne 28 p.194). On comprend aussi que l'Affaire du meurtre de Belle de Jour l'a hanté à vie : " . [...]
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