Le poème est tiré de Méditations poétiques. La méditation XXIII écrite à Milly en 1819 traduit l'évolution sentimentale du poète. Ce poème présente donc des accents autobiographiques. En effet, en décembre 1817 meurt Julie Charles, immortalisée par le poète sous les traits d'Elvine (cf L'Isolement Un seul être vous manque et tout est dépeuplé), après quoi le poète pense sincèrement qu'il ne pourra survivre à la douleur de l'avoir perdue. C'est cet amour brisé et le désir de retrouver, avec la foi, la paix de l'âme, qui inspirent à Lamartine les plus beaux poèmes dans Méditations (1820).
Premier recueil lyrique du romantisme, il remporte aussitôt un éclatant succès à la suite de quoi A. de Lamartine obtient un poste d'attaché d'ambassade à Naples.
En 1819, à Chambéry, il a rencontré Mary Ann Birch qu'il épouse quelques temps après, le poème L'Automne traduit, à la fois la douleur d'avoir perdu l'être aimé et le désir de la rejoindre mais aussi, le désir de vivre car un nouvel amour lui a redonné goût à la vie. Pour le poète, la NATURE apaisante et amie a toujours été une grande consolatrice. Dans cette ELEGIE (= poème lyrique exprimant une plainte douloureuse et des sentiments mélancoliques) et pour ne pas trahir cette conception de l'art, le lecteur doit s'abandonner à la mallesse fluide des impressions et des images et se laisser pénétrer par le calme qui envahit l'âme du poète.
Le titre L'automne, saison de transition, passage entre la vie de la nature et son sommeil (sa mort), huit quatrains d'alexandrins aux accents plaintifs, à la fois triste et tendres.
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Mais le paysage garde un caractère vague : les adjectifs qualificatifs sont vagues et même conventionnels : l'air est "parfumé" (v.19), la lumière est "pure" (v.19), le soleil est "beau" (v.20). Le poète donc ne se soucie pas du pittoresque, son poème ne fait pas le tableau d'un site précis : il concerne d'avantage le REGARD DU SPECTATEUR QUE LE SPECTACLE LUI MEME... Ainsi les vers 4 "convient à MA douleur...", v.10 "je trouve plus d'attrait", v.15 "Je me retourne encore", v.16, v.20 "aux regards d'un mourant.." (...)
[...] Nature : "Automne", "bois", "verdure", "feuillage", "gazons" . Mais le paysage garde un caractère vague : les adjectifs qualificatifs sont vagues et même conventionnels : l'air est "parfumé" (v.19), la lumière est "pure" (v.19), le soleil est "beau" (v.20). Le poète donc ne se soucie pas du pittoresque, son poème ne fait pas le tableau d'un site précis : il concerne d'avantage le REGARD DU SPECTATEUR QUE LE SPECTACLE LUI MEME . Ainsi les vers 4 "convient à MA douleur . [...]
[...] Parfois, la coupe, déplacée dans le vers, souligne : une apostrophe, par exemple dans le V.1 "Salut . bois couronnés", ou alors une affirmation par exemple dans le v.9 ou encore un éparpillement, dans le v.2 "feuillages jaunissant//sur le gazons// épars . II. Cette correspondance se place sous le signe du déclin, de la mélancolie. La composition du poème suggère un déperissement. Elle épouse le mouvement d'une AGONIE en trois temps : v.1 12 : le dépérissement. v.13-->28 : ultime sursaut de vie. v. [...]
[...] C'est cet amour brisé et le désir de retrouver, avec la foi, la paix de l'âme, qui inspirent à Lamartine les plus beaux poèmes dans Méditations (1820). Premier recueil lyrique du romantisme, il remporte aussitôt un éclatant succès à la suite de quoi A. de Lamartine obtient un poste d'attaché d'ambassade à Naples. En 1819, à Chambéry, il a rencontré Mary Ann Birch qu'il épouse quelques temps après, Le poème "L'Automne" traduit, à la fois la douleur d'avoir perdu l'être aimé et le désir de la rejoindre mais aussi, le désir de vivre car un nouvel amour lui a redonné goût à la vie. [...]
[...] Cette cohabitation, dans le lexique, de termes antithétiques correspond à la lutte que mènent, dans le coeur du poète, l'instinct de tristesse qui fait accepter la mort et l'instinct de bonheur qui fait regretter la vie. C. Le caractère lyrique de l'évocation : le "moi" et la nature. Le "Moi" du poète s'impose partout de façon obsédante + v.31). Le lyrisme, expression passionnée des sentiments intimes se manisfeste en particulier selon trois procédés : L'invocation: "Salut ! Bois couronnés . [...]
[...] La comparaison implicite les vers 29/30 et 31/32 assimile l'âme du poète au parfum subtil de la fleur fannée et de la note de musique que l'on entend pour la dernière fois. Pour Larmartine, la nature s'est toujours révélée être une amie apaisante. Dans ce poème, elle est l'occasion d'une projection de son état d'âme sur ce passage automnal qui correspond parfaitement aux sentiments antithétiques qui l'habitent et à sa lassitude et son épuisement, connus sous le nom de "Mal du siècle". [...]
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