En ce qui concerne la structure du texte, on distingue trois strophes de 4 vers chacun, autrement dit des quatrains. Les vers sont octosyllabiques. On note également que les vers sont courts, ils peuvent par leur simplicité évoquer les vieilles chansons chères à l'auteur. Le rythme est ici assez régulier. On fait l'observation de quelques enjambements (vers 1 et 2, vers 5 et 6, 7 et 8) qui donnent l'impression d'un élan.
On distingue donc la présence constante d'une jeune fille inconnue dans les premiers vers, puisqu'elle apparaît, en plein mouvement, puis semble envahir tout l'espace, et toute la pensée du narrateur. On observe ensuite une pause marquée par les points de suspension après le point d'exclamation. Le dernier quatrain semble au contraire exprimer le sentiment d'abandon qui s'empare du narrateur au départ de la jeune fille qui ne s'est pas arrêtée. En effet dans la troisième, il est possible de noter que le regret est le sentiment dominant.
[...] En effet dans la troisième, il est possible de noter que le regret est le sentiment dominant. L'auteur emploie à de multiples reprises le pronom personnel je à partir du vers 6 avec au mien repris par le possessif ma au vers 9 suivi du pronom ma au vers 10. Ceci donne un effet d'écho et de chiasme suivi d'un anéantissement du narrateur que le départ de l'inconnu réduit à la tristesse et à l'inexistence. On observe également un jeu sur les temps verbaux. [...]
[...] Une allée du Luxembourg, Gérard de Nerval En ce qui concerne la structure du texte, on distingue trois strophes de 4 vers chacun, autrement dit des quatrains. Les vers sont octosyllabiques. On note également que les vers sont courts, ils peuvent par leur simplicité évoquer les vieilles chansons chères à l'auteur. Le rythme est ici assez régulier. On fait l'observation de quelques enjambements (vers 1 et vers 5 et et qui donnent l'impression d'un élan Présence d'une fille inconnue On distingue donc la présence constante d'une jeune fille inconnue dans les premiers vers, puisqu'elle apparaît, en plein mouvement, puis semble envahir tout l'espace, et toute la pensée du narrateur. [...]
[...] En effet, on ne distingue plus aucune caractéristique physique mais plutôt un talent essentiel, celui d'illuminer une existence sombre. On relève alors la métaphore de la nuit profonde au vers 7. L'auteur a également tendance à insister sur le caractère exceptionnel de la jeune fille grâce à l'emploi du terme seule au vers repris en écho au vers 8 dans l'expression seul regard En effet, pour le narrateur, la jeune fille est la seule personne à ses yeux pouvant le rendre heureux. [...]
[...] On relève de fortes ponctuations, de nombreuses virgules et la présence de tirets qui signifie l'arrêt de tout espoir et de toute illusion. On remarque également une mise en évidence de la mélancolie et du désarroi. Il est également possible de parler d'une invocation ultime du narrateur adressée à une inconnue disparue. Cette invocation ne surgit que trop tard. Ce poème qui vient d'être commenté serait à mettre en relation avec la quête d'une jeune fille ou femme parfaite dans Sylvie qui prône la quête d'une femme idéale mais inaccessible. [...]
[...] En effet les termes tels que peut-être ainsi que l'emploi du conditionnel souligne cette incertitude. Par la suite, le caractère fugitif est nettement mis en relief. En effet le début du troisième quatrain sonne le glas d'un espoir jugé insensé par le poète lui-même, le rêve du bonheur entrevu est chassé aussitôt, et l'évidence s'impose, aucun geste n'est tenté, aucune parole n'est prononcée. Tout ceci accentue l'idée d'un renoncement immédiat. On relève enfin une dernière indication qui pourrait confirmer l'idée d'une rencontre. C'est l'emploi plus ou moins insolite des pronoms possessifs. [...]
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