Ahmadou Kourouma, "Allah n'est pas obligé"

Résumé du document

Exposé de littérature (bac + 2) consacré au livre de Ahmadou Kourouma intitulé Allah n'est pas obligé.

Extraits

[...] Quant les enfants soldats sortent de la guerre, ils sont traumatisés, ils ne vivent pas comme les autres. Ils se sont construits avec des images de guerre, toutes ces choses font parties d'eux mêmes. Au Libéria a été mis en place un programme de réinsertion des enfants soldats (Mission des Nations Unies). Au début de leur réinsertion, les enfants sont fragiles, leur esprit est préoccupé par la violence. Leur traumatisme est réellement présent et dure très longtemps : ils faut souvent plusieurs années pour que les enfants reprennent une vie normale. [...]

[...] Beaucoup d'enfants soldats perdent leur virginité parce qu'ils sont violés ou ils violent une des filles de leur groupe. C'est ce qu'il se passe avec Tête brûlée au début du texte. Ils ne sont pas considérés comme des humains, dans le passage suivant, ils sont enfermés tels des bêtes, ils ne peuvent pas manger et pourtant font beaucoup d'effort au combat. Lecture p 196 On leur fourni des drogues pour qu'ils aillent combattrent, ils ne sont pas dans leur état normal et cela les pousse à faire des crimes. [...]

[...] La démobilisation a commencé en 2003 et les enfants soldats ont déposé leurs armes. Les questions que posent ce reportage sont : comment les soldats vivient- ils maintenant ? Leur vie est-elle plus facile ? Comment voient-ils leur avenir ? Le reportage montre d'abord un témoignage d'un ancien enfant soldat. Il a aujourd'hui 19 ans et est venu en France pour faire des études préparatoires. Cela montre que la réinsertion est possible malgré l'horreur qu'il a vécu. Dans son témoignage, il réalise aujourd'hui que la guerre a beaucoup de conséquences sur les gens. [...]

[...] Un jour, Birahima et Yacouba sont arrêtés. Une nuit, une fille est violée. Animata, qui s'occupe des filles, trouve l'accusé et elle le fait avouer. Les autres se révoltent et attaquent son camp. Après trois jours de défense, elle meurt. La famine est de plus en plus présente. Birahima et Yacouba commencent à hurler et ainsi, ils sont libérés. Ils font alors partir d'une armée et se dirigent vers l'Ouest de la Sierra Leone. Pendant ce voyage, Yacouba et Birahima retrouvent Sekou. [...]

[...] Mais comme ils ne sont pas sorciers, on leur donne du travail. Un jour, Johnson, le grand bandit, va avec son armée d'enfants chez Doe (dictateur) et le tue très brutalement. Beaucoup d'autres (des enfants-soldats et les gardes) sont tués aussi. Après une attaque qui va être un échec, Johnson va dans un village avec son armée d'enfants. Tout est détruit et pillé, seule l'institution catholique de Marie-Béatrice (qui s'occupe des handicapés et des blessés) n'est pas détruite. Johnson, qui veut s'emparer de l'institution, commence avec son armée d'enfants à attaquer Marie-Béatrice. [...]