Alcools, Marie, Guillaume Apollinaire, style, richesse d'écriture, oeuvre moderne, poème, surréalisme, Marie Laurencin, strophes, alexandrins, solitude, souffrance, états d'âme, commentaire de texte
Avec Marie, Guillaume Apollinaire offre une oeuvre poétique d'où le thème de l'amour transparaît profondément. D'abord paru à la fin de l'année 1912, il publie de nouveau son poème dans son recueil Alcools, en 1913. L'auteur s'est toujours démarqué des poètes de son époque, il évolue avec le symbolisme et ose le surréalisme en véritable précurseur, jusqu'à ce que ses contemporains le rejoignent allègrement. Guillaume Apollinaire écrit avec son coeur, plein d'intentions et fidèle à ses intuitions loin des préceptes établis et de la théorie.
[...] Alcools, Marie – Guillaume Apollinaire (1913) – Comment son style et la richesse de sa plume en font une œuvre moderne aux points de vue multiples ? I. Présentation Avec Marie, Guillaume Apollinaire offre une œuvre poétique d'où le thème de l'amour transparaît profondément. D'abord paru à la fin de l'année 1912, il publie de nouveau son poème dans son recueil Alcools, en 1913. L'auteur s'est toujours démarqué des poètes de son époque, il évolue avec le symbolisme et ose le surréalisme en véritable précurseur, jusqu'à ce que ses contemporains le rejoignent allègrement. [...]
[...] C'est là un ver qu'aurait pu composer tout romantique. Au dernier ver, l'antithèse « Et mon mal est délicieux » est appuyée par une diérèse qui marque le plaisir de la souffrance. Au travers des deux strophes suivantes, la question du temps prédomine, une question qui a toujours été importante aux yeux de Guillaume Apollinaire. L'immuable lever de soleil comme les saisons qui défilent inlassablement se lisent à travers les mots d'Apollinaire. Cette question n'est pas anxiogène, mais elle démontre la fragilité de l'existence même. [...]
[...] Voilà pourquoi sa dernière question clôt son poème : « Quand donc finira la semaine ». Il n'a qu'une hâte : refermer le livre, changer de vie. Il y a donc une possibilité, celle d'en finir avec cette tristesse. En conclusion, le poème de Guillaume Apollinaire regorge d'états d'âmes, de parties diverses en rapport à ses sentiments les plus profonds, ses questionnements. Il peut paraître décousu et simpliste au premier abord, mais, au contraire, il présente différents niveaux de lecture qui en font une œuvre moderne, pleine de brio. [...]
[...] Enfin, il semble résigné, prêt à tourner la page, car l'histoire est bel et bien terminée, mais il en vient à souhaiter que cette fin arrive plus rapidement. Apollinaire à travers son poème, Marie, dépeint les mouvances du temps, l'amour ou encore la nature qui sont des thèmes romantiques, relativement simples, comment son style et la richesse de sa plume en font une œuvre moderne aux points de vues multiples ? Si le texte, dans son ensemble, est plaintif, chargé de douleur face à la perte de Marie, les premiers vers eux, ont plutôt des consonances heureuses. L'image d'une femme dansant à travers les années apparaît au lecteur. [...]
[...] En effet, Pierre Ronsard jouait avant avec l'anagramme, le prénom, Marie, pour le transformer en un verbe : « Marie où voudrait votre nom retourner. Il trouverait aimer : aimez-moi donc, Marie. » Sa place, ici, n'est pas anodine. Un double sens domine la question suivante : « Quand donc reviendrez-vous Marie ». L'auteur se pose à la fois la problématique du retour de sa bien-aimée comme celui de l'amour, simplement. La deuxième strophe elle, est empreinte de lyrisme. L'homme est seul, si bien que même le silence se fait autour de lui : « Les masques sont silencieux ». Un vide se crée. [...]
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