Alcools, Apollinaire, Crépuscule, vie et mort, situation énigmatique, Marie Laurencin, tradition, modernité, monde supérieur, La famille des saltimbanques, Picasso, monde du spectacle, monde fait d'illusion, Hermès, alchimie, Arlequin
Par son goût pour les inventions technologiques les plus audacieuses de son époque et par son indéniable inventivité d'écriture, Apollinaire s'est imposé, au XXe siècle, comme une figure majeure de la modernité poétique. Il est aussi considéré comme un précurseur du Surréalisme.
Dans Alcools, qu'Apollinaire écrit entre 1898 et 1912, le poète s'affranchit des règles de versification traditionnelles et fait la synthèse entre tradition et modernité.
Ce poème, Crépuscule, est dédié à l'artiste Marie Laurencin (dédicace en début de recueil) avec qui, il entretenait une liaison.
[...] Alcools, Crépuscule - Guillaume Apollinaire (1913) - Comment la femme aimée entraîne-t-elle le poète dans un monde supérieur et étrange, voué à l'échec ? Par son goût pour les inventions technologiques les plus audacieuses de son époque et par son indéniable inventivité d'écriture, Apollinaire s'est imposé, au XX e siècle, comme une figure majeure de la modernité poétique. Il est aussi considéré comme un précurseur du Surréalisme. Dans Alcools, qu'Apollinaire écrit entre 1898 et 1912, le poète s'affranchie des règles de versification traditionnelles et fait la synthèse entre tradition et modernité. [...]
[...] « Des sorciers venus de Bohême/Quelques fées et les enchanteurs » des êtres qui pratiquent la magie, l'envoutement, et dotés de pouvoir surnaturels nous transporte dans l'univers du spectacle, imaginaire et fait d'illusions, peuplé d'êtres féerique. Ces spectateurs représentent le monde de l'errance et du rêve. La Bohème est un thème central dans Alcools, notamment dans la poésie rhénane, c'est une région qui a inspirée beaucoup d'écrivains grâce à ses légendes. [Transition : Dans un second temps, Apollinaire nous présente, avec le début du spectacle, une situation énigmatique] 2[nd] mouvement Quatrain 4 : Vers 14 : Participe passé « Ayant décroché une étoile ». [...]
[...] Situation étrange car alors qu'il évoque son ascension dans un monde supérieur, il y une réapparition de la thématique obsédante de la mort ; ce monde merveilleux qui nous était présenté est voué à l'échec car ses créateurs possèdent les traits propres au déclin de la vie. L'apparition brusque du pendu reprend l'isotopie de la mort tout en la liant au spectacle avec une certaine musicalité « des pieds un pendu/ Sonne en mesure . » le poète est un musicien qui fait parler les morts. [...]
[...] Conclusion Ainsi ce texte aborde un pouvoir à l'artiste, celui d'accéder à un monde supérieur où la vie se réconcilie. Il est étrange car le poète est partagé entre la vie et la mort, la réalité et le monde féerique, et entre le spectacle et la tristesse. Ce spectacle pourrait ainsi représenter la liaison tumultueuse et terminé, de Marie Laurencin et d'Apollinaire. Apollinaire nous délivre un message implicite sur la nature et la condition du poète: le poète celui qui fait des pirouettes avec les mots est un être extraordinaire et marginal dotés de pouvoirs magiques, qui assure la transfiguration de la réalité, la création d'un monde fait d'illusion et de rêve, voué sans doute á l'échec. [...]
[...] Le verbe bercer = balancement, mouvement comme celui de l'aube et du crépuscule « La biche passe avec ses faons » numéro du défilé de saltimbanques mais aussi une image de la vie qui continue, indifférente et impassible caractère itinérant de l'existence Opposition du nain à l'arlequin avec un enjambement et un verbe à l'infinitif « Grandir » poète partagé entre le spectacle, càd son inspiration poétique, et la tristesse. « trismégiste » est une épithète signifiant trois fois très grand, est associée au dieu Hermès. C'est à ce dieu qu'on lie l'alchimie, la magie, les sciences occultes, les mystères en général. [...]
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