Littérature, Alcools Automne, Guillaume Apollinaire, 1913, recueil de poèmes, tercets, distique, strophes, alexandrins, rimes croisées, versification, poésie mélancolique, registre lyrique, personnification
Guillaume Apollinaire publie Alcools en 1913. Il s'agit d'un recueil de poèmes à l'intérieur duquel on retrouve plusieurs textes portant sur une saison en particulier, sa préférée : l'automne. "Automne" est un poème court, il ne contient en effet que deux tercets et un distique. Ensuite, il est exclusivement composé d'alexandrins. En bref, ses rimes croisées et sa versification en font un poème tout à fait habituel. De surcroit, il s'agit d'une poésie mélancolique, qui appartient par ailleurs au registre lyrique.
[...] Pour finir, dans la dernière strophe, Apollinaire personnifie les saisons de l'automne et de l'été pour représenter la succession de l'un à l'autre. L'image de l'automne qui tue l'été symbolise l'amour fou de l'été malheureusement tué par l'arrivée de l'automne et la perte des beaux jours. C'est une sorte d'ouverture, on comprend enfin la cause du désarroi que semble ressentir le personnage. Dans le vers qui clôture le poème, les personnages initiaux continuent leur marche mais s'effacent dans le brouillard. [...]
[...] Commentaire de texte « Automne » d'Apollinaire Guillaume Apollinaire publie Alcools en 1913. Il s'agit d'un recueil de poèmes à l'intérieur duquel on retrouve plusieurs textes portant sur une saison en particulier, sa préférée : l'automne. « Automne » est un poème court, il ne contient en effet que deux tercets et un distique. Ensuite, il est exclusivement composé d'alexandrins. En bref, ses rimes croisées et sa versification en font un poème tout à fait habituel. De surcroit, il s'agit d'une poésie mélancolique, qui appartient par ailleurs au registre lyrique. [...]
[...] Ce dernier semble propre à l'automne (vers : « brouillard d'automne »). Il est épais et opaque, on ne voit presque pas à son travers. De cette façon, il recouvre des lieux qualifiés de « pauvres » et de « vergogneux » au vers 3. Ici encore, les adjectifs sont plutôt négatifs. L'auteur utilise par ailleurs « hameaux » en guise de nom pour ces lieux miséreux. Cet adjectif à connotation péjorative insiste sur la petitesse de ces places mais aussi, au sens figuré, du fait qu'elles sont méconnues, ignorées et exclues. [...]
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