Dans "La Peste", Albert Camus, dépeint l'un des évènements historiques marquant du siècle dernier, à savoir l‘épidémie de la peste. Si le roman s'ouvre sur le début de la propagation de la maladie, l'extrait que nous étudierons, nous donne à lire le début de la fin de cette dernière. En ce point, le passage apparait comme une possible fin de l'œuvre, or ce n'est pas le cas.
On peut donc se demander en quoi cette fin de quatrième partie constitue un premier dénouement dans le roman ?
[...] On la découvre dans cette partie lorsqu'il montre pour la première fois ses écrits alors qu'il se croit condamné. On apprend que le produit semi-fini de Grand se résume à Par une belle matinée de mai, une svelte amazone, montée sur une somptueuse jument alezane, parcourait, au milieu des fleurs, les allées du Bois Par les temps qui courent, Grand écrit une phrase qui offre une vision d'un temps idéal et figé ; un temps qu'il espère certainement voir revenir. [...]
[...] C'est dans ce passage, comme on a pu le voir, qu'Oran et ses habitants passent de l'ombre à la lumière, symbole de leur renaissance, la vie va reprendre. Grand enfin, incarne LA figure du recommencement et de ce renouveau. À la lecture de ce passage et au vu de la résurrection de Grand en cette période de Noël, on peut se demander si le texte ne peut être relu sous cet angle (l'angle religieux) et si l'on peut formuler l'hypothèse que Grand pourrait en certains points être une sorte d'incarnation de la volonté divine ? [...]
[...] Albert Camus, "La peste" - partie IV, section 7 Dans La Peste, Albert Camus dépeint l'un des évènements historiques marquant du siècle dernier, à savoir l‘épidémie de la peste. Si le roman s'ouvre sur le début de la propagation de la maladie, l'extrait que nous étudierons nous donne à lire le début de la fin de cette dernière. En ce point, le passage apparaît comme une possible fin de l‘œuvre, or ce n'est pas le cas. On peut donc se demander en quoi cette fin de quatrième partie constitue un premier dénouement dans le roman. [...]
[...] Il symbolise le retour à la vie à une période qui rappelle à tous le Christ qui ressuscita lui-même. Grand se présente ainsi comme la figure du recommencement. Lui qui était cantonné à la répétition stérile d'une phrase sans résultat opère une évolution vers le recommencement. En définitive, il apparaît que cet extrait constitue un réel dénouement dans le roman. Il annonce la fin de l'épidémie et informe le lecteur des situations de chacun à ce moment clé du roman. [...]
[...] Il joue un rôle très important dans l'économie du roman, car il éclaire le lecteur sur le dénouement final. Un personnage montre de façon concrète cette renaissance : le petit employé Joseph Grand. Joseph Grand est effectivement le personnage qui fait basculer le récit de l'horreur au renouveau. Dans cette partie qui lui est en grande partie consacrée (car il occupe principalement l'action), on peut lire dans la première phrase oui, il fallait recommencer Ces quelques mots peuvent être vus comme l'annonce de ce qui va se produire. [...]
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