Étude de la plaidoirie de l'avocat (II, chapitre IV) de "L'après-midi..." à "j'étais trop fatigué." Le rythme avec des phrases assez longues, qui sont plus longues que d'habitude avec des subordonnées, exprime cette lente remontée du souvenir. Meursault exprime sa libération de la parole : ici, on a une expression plus libre de ses sentiments.
[...] En fait, l'avocat est dans le faux : l'expression pour lui signifie selon l'avocat et il modalise son discours : finalement le terme vieille femme au lieu de maman on est loin de l'idée du fils modèle Ce qui est dit est vrai mais Meursault a ce comportement par habitude, ce qui fait que la plaidoirie ne correspond pas vraiment à la réalité. L'avocat rentre dans l'éloge de l'institution : il adopte le style du discours politique et le vocabulaire de l'institution. Pour Camus, c'est un système qui tourne à vide. Le procès est un procès envers quelqu'un qui ne veut pas rentrer dans la norme. [...]
[...] L'avocat utilise un vocabulaire d'expressions stéréotypes : honnête homme travailleur régulier, infatigable, fidèle à la maison qui l'employait . et il utilise une expression hyperbolique, cliché, qui est retrouvée souvent dans ce genre de discours : remords éternel ce vocabulaire caricature la péroraison. II. Meursault étranger à son propre procès On a l'impression qu'il se sent étranger à son procès taisez-vous . je n'avais rien à dire On insiste sur l'ennui de Meursault envers son procès, ce qui signifie que le fait qu'on parle de lui ne l'intéresse plus. [...]
[...] ] la trompette d'un marchand de glaces a résonné jusqu'à moi où j'avais trouvé les plus pauvres et les plus tenaces de mes joies . sommeil : dans ces phrases, on ressent de l'émotion : Meursault exprime des sentiments personnels par rapport à une vie qui ne lui appartient plus. Ce souvenir de la plage est perçu comme lointain par Meursault (dans une vie antérieure, avant le meurtre) : le son vient de dehors : jusqu'à à travers tout l'espace espace relativement ample, la structure pendant que . [...]
[...] Etude de la plaidoirie de l'avocat chapitre IV) : L'après-midi . j'étais trop fatigué. Introduction : La plaidoirie de son avocat précède celle du procureur, qui a eu lieu le matin. Fort de sa démonstration, il demande la tête de Meursault. Le président demande à l'accusé s'il a quelque chose à dire, et, pour la première fois, Meursault dit qu'il n'a pas eu l'intention de tuer l'Arabe, et, conscient du ridicule de son affirmation, que c'est à cause du soleil sans mentionné que c'était quelque chose qui le dépasse : des rires se font entendre dans la salle. [...]
[...] brassaient . l'air : on a l'impression que tout ça est superficiel et que c'est une comédie, ceci est également apparent dans le sens où ceci intéresse assez peu Meursault et ceci apparaît aussi dans l'attitude des collègues de son avocat à la fin de sa plaidoirie : on a la même impression d'automatisme de la réaction : c'est dans leur habitude de venir féliciter l'avocat de l'accusé à la fin d'une longue plaidoirie . Et cela a quelque chose de cruel pour Meursault que de lui demander son impression sur le discours de son avocat : on s'adresse à lui sans retenue comme si il n'était pas concerné par le jugement L'avocat et son discours La remarque de Meursault beaucoup moins de talent souligne le caractère artificiel des félicitations. [...]
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