Ce texte est extrait de « L'étranger » écrit par Albert Camus en 1942. Dans ce roman, le personnage principal nommé Mersault se laisse entrainer dans une histoire de vengeance, qui le conduit à tuer un homme. Dans cet extrait, il est mis en prison. La problématique que l'on peut poser ici est : comment le narrateur vit-il son emprisonnement ?
[...] Albert Camus, "L'étranger" Quand je suis entré en prison, on m'a pris ma ceinture, mes cordons de souliers, ma cravate et tout ce que je portais dans mes poches, mes cigarettes en particulier. Une fois en cellule, j'ai demandé qu'on me les rende. Mais on m'a dit que c'était défendu. Les premiers jours ont été très durs. C'est peut-être cela qui m'a le plus abattu. Je suçais des morceaux de bois que j'arrachais de fa planche de mon lit. Je promenais toute la journée une nausée perpétuelle. [...]
[...] Le narrateur comprit qu'il était obligé de s'adapter à la prison, s'il voulait ne pas devenir fou et que son séjour en prison ne soit pas terrible . En ayant étudié ces deux points, on s'aperçoit que le narrateur a complètement compris comment s'adapter à la prison pour ne pas disjoncter Il vit donc son enfermement plutôt bien grâce aux souvenirs qu'il se remémore. Ce texte nous montre qu'avec un bon mental et en positivant un peu tous, un difficile séjour en prison peut être surmonté. [...]
[...] Si bien qu'au bout de quelques semaines, je pouvais passer des heures, rien qu'à dénombrer ce qui se trouvait dans ma chambre. Ainsi, plus je réfléchissais et plus de choses méconnues et oubliées je sortais de ma mémoire. J'ai compris alors qu'un homme qui n'aurait vécu qu'un seul jour pourrait sans peine vivre cent ans dans une prison. Il aurait assez de souvenirs pour ne pas s'ennuyer. Dans un sens, c'était un avantage. Albert Camus, L'Etranger Commentaire Ce texte est extrait de l'étranger écrit par Albert Camus (écrivain réaliste) en 1942. [...]
[...] Dans cet extrait, il est mis en prison. La problématique que l'on peut poser ici est : Comment le narrateur vit-il son emprisonnement ? Nous étudierons dans un premier temps : la monotonie de la vie du prisonnier puis dans un second temps comment le prisonnier tente de s'adapter à sa situation Le texte nous montre que la vie du prisonnier est plutôt monotone, car il s'ennuie, refait chaque jour la même chose et s'attarde sur de petits détails. On voit bien que le prisonnier cherche à éviter l'ennui car celle-ci est très présente : Il y a une métaphore qui le montre : tuer le temps et de nombreux mots de nombreux mots de la même famille ou synonyme de ennuyer : A part ces ennuies m'ennuyer ne pas s'ennuyer et des mots qui montrent que le temps est long : je me promenais toute la journée de nombreuses heures Le narrateur cherche vraiment à passer le temps et à s'occuper l'esprit. [...]
[...] A part ces ennuis, je n'étais pas trop malheureux. Toute la question, encore une fois, était de tuer le temps. J'ai fini par ne plus m'ennuyer du tout à partir de l'instant où j'ai appris à me souvenir. Je me mettais quelquefois à penser à ma chambre et, en imagination, je partais d'un coin pour y revenir en dénombrant mentalement tout ce qui se trouvait sur mon chemin. Au début, c'était vite fait. Mais chaque fois que je recommençais, c'était un peu plus long. [...]
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