« Du côté de la barbe est toute la puissance ». Cette phrase résume clairement la thématique de L'Ecole des Femmes. C'est une pièce de théâtre écrite en cinq actes. Cette comédie de Molière est parue en 1662. Cette oeuvre critique la situation des femmes au XVIIe siècle.
C'est l'histoire d'un homme âgé d'une quarantaine d'années qui va épouser une femme, beaucoup plus jeune que lui. Il l'a fait élever dans un couvent mais en veillant à ce qu'elle n'ait aucune réelle instruction (...)
[...] Il accumule les mots : obéissance, humilité, profond respect qui s'opposent à toute puissance gouverne Même dans son attitude physique, la femme atteste de sa soumission, comme le révèle la phrase Lorsque [l'homme] jette sur elle un regard sérieux son devoir aussitôt est de baisser les yeux et de n'oser jamais le regarder en face on reconnaît l'attitude du croyant devant Dieu. Arnolphe se sert encore des craintes inspirées par la religion en utilisant l'image de l'enfer pour décourager d'éventuelles tentations de la jeune épouse. La menace de bouillir dans les enfers d'être plongée dans des chaudières bouillantes doit susciter un légitime effroi. Pour mieux faire admettre ses vérités il use d'un procédé pédagogique apparenté aussi à la morale religieuse : des maximes qui paraissent ainsi énoncer des vérités éternelles. [...]
[...] On y retrouve toutes les idées qu'il a exprimées d'une façon directe au début de la scène. Toutes les recommandations d'Arnolphe, toutes les précautions qu'il prend face au mariage montrent qu'en réalité, les femmes n'étaient pas aussi soumises que l'auraient souhaité les hommes. Le dénouement de la pièce et de nombreuses autres pièces de Molière font échouer le projet des barbons et les jeunes filles épousent des jeunes gens de leur âge dont elles partagent les sentiments. Ainsi, on voit dans cette scène que Molière fait d'Arnolphe un personnage tyrannique, imbu de lui-même et représentatif du bourgeois du XVIIème siècle, dans l'image qu'il a de la femme, être inférieur, voué au respect et à l'obéissance au maitre qu'est son époux. [...]
[...] Cette œuvre critique la situation des femmes au XVIIe siècle. C'est l'histoire d'un homme âgé d'une quarantaine d'années qui va épouser une femme, beaucoup plus jeune que lui. Il l'a fait élever dans un couvent mais en veillant à ce qu'elle n'ait aucune réelle instruction. Naïve et ignorante elle n'aura pas l'idée de tromper son mari. Dans la scène 2 de l'acte III, où Agnès n'intervient que pour répéter les consignes du maître, Arnolphe va longuement exposer un tableau de la vie conjugale qui peut devenir terrifiant si la femme manque à la règle. [...]
[...] On remarque d'ailleurs qu'Agnès prend la parole dans cette scène uniquement pour lire des maximes, à la demande de son future mari. A travers le longue tirade d'Arnolphe, nous voyons comment la femme était considérée dans le couple et la société même si le personnage l'exprime de façon exagérée et caricaturale. Arnolphe est donc un homme tyrannique, qui, malgré son profond mépris de la femme, craint que son intelligence la conduise à ce qu'il redoute le plus en tant que mari. C'est pourquoi, comme tous les hommes de son époque, il cherche à la cantonner dans l'ignorance et l'obéissance. [...]
[...] Comment Molière critique-t-il la soumission des femmes ? Dans un premier temps, nous pourrons étudier la façon dont Arnolphe se comporte avec sa future femme qui est révélatrice des mœurs de l'époque. Dans un second temps, nous pourrons étudier la soumission des femmes à l'époque de Molière. Tout d'abord, il apparaît dans le texte qu'Arnolphe fait régner autour de lui un tyrannie égoïste qui s'apparente presque à celle imposée par Louis XIV à l'époque de Molière. Dès le début du texte, Arnolphe se trouve en position de force. [...]
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