Isabelle et Clindor s'aime mais ils sont empêchés par Matamore, Adraste et Lyse.
Conspiration entre Adraste et Lyse : ce sont des amants malheureux.
Il provoque l'inquiétude du père de Clindor.
A ce stade de la pièce, le spectateur ne sait pas si la fantaisie va prendre une tournure tragique ou bien comique (...)
[...] Perception différente du réel par Alcandre et pridamant : ils sont dupes. La complexité de la pièce nous place en double de Pridamant et d'Alcandre : jeu de miroir. Les spectateurs s'identifient à Alcandre et pridamant. NE JAMAIS OUBLIER LE SPECTATEUR QUAND ON ETUDIE UNE PIECE DE THEATRE ! Des créatures de papier qui sont soumises à une dramaturgie plutôt que des personnages réalistes qui sont soumis à la psychologie subtile. Les personnages ne valent que par leur emploi. On troue cette conception baroque du théâtre dans la comédie latine. [...]
[...] Il est au service d'une caricature d'humanité (rodomontade : faire le fanfaron). Le jeu des masques est une spécificité du genre auquel le baroque ne peut être insensible. Le théâtre devient des lors la vie. La vie est un théâtre. Nous sommes tous en manque inconstant. Avec corneille, l'illusion est comique : nous sommes au théâtre. La figure de Matamore est a peine esquissée mais un mot seul a le pouvoir d'introduire un monde de bouffonnerie Cela renvoi à la scène 2 de l'acte II : Matamore est un dieu. [...]
[...] Elle cache son jeu révélé dans la scène 8 v606 : fais échapper un sentiment plus personnel de lyse. Ave ce masque de la jalousie : moquerie et ironie (punitions) La nuance des masques qui renvoie au désordre comique mais également au désordre baroque. La hiérarchie des statues est annihilée et dans le désordre comique et baroque, des personnages s'associent alors qu'ils ne devraient pas se rencontrer. Les déictiques : Lyse vouvoie Adraste tandis qu'il la tutoie (un semblant de hiérarchie). [...]
[...] Illusion comique scène Isabelle et Clindor s'aiment mais ils sont empêchés par Matamore, Adraste et Lyse. Conspiration entre Adraste et Lyse : ce sont des amants malheureux. Il provoque l'inquiétude du père de Clindor. A ce stade de la pièce, le spectateur ne sait pas si la fantaisie va prendre une tournure tragique ou bien comique. I. Une dramaturgie à l'évidence Baroque. La mise en abime dramatique est la marque de fabrique du baroque : deux intrigues dans une même pièce : complexité d la pièce : Deux personnages regardent et commentent la scène sans être vus ni entendus un dialogue qui a une unité dramatique. [...]
[...] Les amants éconduits adraste et lyse sont des manipulateurs : Adraste a besoin de lyse v606 : lyse n'est qu'un rouage. Le monologue de lyse laisse entendre que servir Adraste , c'est servir son propre dessein (v594 : lyse excite le dépit d'adraste). Alcandre tire les ficelles, il retient l'information. Il pratique l'omission et distille l'information. (Lyse aime trop Clindor pour causer sa disgrâce. Il inscrit le doute, la curiosité de pridamant et du spectateur. Cela s'exprime par des phrases simples. BILAN : une dramaturgie spécifiquement baroque. On comprend que le théâtre est l'expression privilégié de l'âme. [...]
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