Antigone, Jean Anouilh, ABCDaire, querelle, Créon, histoire
Antigone est le nom de la protagoniste de l'œuvre éponyme de Jean Anouilh jouée pour la première fois en 1944 à Paris (durant donc l'occupation allemande) et publiée ensuite en 1946. Cependant, Anouilh n'est pas le premier à écrire Antigone, en effet il s'agit de Sophocle qui aurait écrit la première version en 442 av. J.-C. (bien que la date de création n'est pas connue précisément).
Le Bonheur est un des thèmes abordés dans cette œuvre dramatique. D'abord par Ismène, lorsqu'elle tente de convaincre Antigone de ne pas réaliser la mission qu'elle s'est donnée, c'est-à-dire tenter d'enterrer convenablement Polynice… « Ton bonheur est là devant toi et tu n'as qu'à le prendre. Tu es fiancée, tu es jeune, tu es belle… » Le Bonheur est également évoqué par Créon lors de leur querelle, celui-ci évoque le bonheur comme le simple fait de vivre alors qu'Antigone en a une version tout à fait différente : pour elle, le Bonheur est une chose complètement abstraite, voire irréaliste, à laquelle tout le monde court après. « Ah ! Vos têtes, vos pauvres têtes de candidats au bonheur ! » Elle souhaiterait un bonheur intégral, complet, et pas en petites bribes.
[...] C'est face à sa mort et à son absence de tombe et d'enterrement qu'Antigone, sa sœur, décide de désobéir à son beau-père Créon en tentant, au prix de sa vie, de le recouvrir de terre. Querelle : c'est comme cela que l'on pourrait qualifier l'essentiel de cette œuvre. Une querelle opposant Créon, roi de Thèbes et Antigone. Il est aussi possible de dire qu'Antigone mène une querelle contre la vie, contre le pouvoir, incarnant une Révolte qui finit par ne plus avoir de tête, après que Créon lui ait démontré la cruauté de ses frères, justifiant le fait que Polynice n'ait pas de sépulture. [...]
[...] Le fait qu'elle ne s'exprime plus et qu'elle n'apparait plus après avoir dit qu'elle n'abandonnera pas sa sœur renforce ce sentiment qu'elle aussi n'a pas subit un sort très favorable. Jean Anouilh est l'auteur de cette version d'Antigone. Il est né en 1910 à Bordeaux et décédé en 1987 à Lausanne. Il a écrit de nombreuses pièces mais Antigone, qui est jouée pour la première fois en 1944 lors de l'occupation allemande, est la plus célèbre d'entre elles. Il serait envisageable de dire qu'Antigone pourrait être interprétée de manière politique, et en partie comme une critique de la Collaboration. [...]
[...] Contrairement à son frère Polynice, il est enterré avec les hommages de Créon et du peuple de Thèbes, avec honneur. Censé alterner la possession du pouvoir avec son frère chaque année, il refuse à la fin de la première année. La Fatalité est une notion majeure dans les tragédies grecques : le sort des protagonistes se doit, dans la majeure partie de celles-ci, être scellé et ces protagonistes ne pourront avoir que très peu d'influence sur l'issu de celui-ci. C'est le cas dans Antigone : dès le début son sort semble scellé, Antigone mourra et cela semble bien inévitable. [...]
[...] Utopiste : Antigone ne l'est pas. Elle est ancrée dans son monde, son monde réel, et sait quand désobéissant au roi elle risque la mort. A 20 ans, elle a une vision de la vie maussade et ne veut pas du bonheur dont tout le monde court après. Elle n'aime pas la vie qu'on lui propose, mais ne rêve pas non plus d'une vie idéale. Elle évoque cependant sa notion du bonheur, qui serait un bonheur pur, elle dit ne pas vouloir se contenter d'un petit morceau si [elle été bien sage. [...]
[...] (bien que la date de création n'est pas connue précisément). Le Bonheur est un des thèmes abordés dans cette œuvre dramatique. D'abord par Ismène, lorsqu'elle tente de convaincre Antigone de ne pas réaliser la mission qu'elle s'est donnée, c'est-à-dire tenter d'enterrer convenablement Polynice Ton bonheur est là devant toi et tu n'as qu'à le prendre. Tu es fiancée, tu es jeune, tu es belle Le Bonheur est également évoqué par Créon lors de leur querelle, celui-ci évoque le bonheur comme le simple fait de vivre alors qu'Antigone en a une version tout à fait différente : pour elle, le Bonheur est une chose complètement abstraite, voire irréaliste, à laquelle tout le monde court après. [...]
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