Etude linéaire du poème de Baudelaire A une passante. Analyse de la structure du poème, et rappel rapide des éléments importants à connaître sur Baudelaire.
[...] Mais la passante sait que l'homme la aimé, cette femme est donc en réalité une allumeuse, puisqu'elle sait l'effet qu'elle fait sur les hommes. Cette femme est donc en réalité cruelle Conclusion : Baudelaire célèbre donc ici une passante inconnue. On peut dire que ce poème est un poème d'amour, un sonnet désespéré, thème emprinté au romantique (femme porteuse de l'idéal.). Ce poème est quand même belle et bien un poème surréaliste, puisqu'il célèbre la femme, la beauté de la femme ailleurs, d'une façon dont on ne l'aurait pas pensé. [...]
[...] puis la nuit ! - Fugitive beauté Dont le regard m'a fait soudainement renaître, Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ? Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être ! Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais, Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais ! I Etude de la structure du poème Ce poème est composé de quatre strophes : deux quatrins et deux tercets Ce poème est donc un sonnet. [...]
[...] On peut dire que l'auteur est probablement assis sur une terrasse d'un café, comme cela se faisait très souvent à Paris au 19e. On peut voir que le hiatus (c'est à dire deux voyelles ce suivant) du premier vers "rue assourdissante autour". Ces deux hiatus miment la cacophonie de la ville, le bruit qu'il y règne. On peut aussi remarquer que Paris est personnifiée "La rue . hurlait". "autour de moi" montre la solitude de Baudelaire dans ce Paris hostile. [...]
[...] en bref, un retour à la réalité, et à l'arrêt de l'euphorie de la journée. Il repense donc à cette femme qu'il a vu pendant la journée, cette passante. Sa beauté est qualifiée de "fugitive", encore et encore pour montrer la rapidité de la rencontre. 10e vers : " soudainement renaître" mimant encore l'éphémérité de la rencontre, mais qui est ici source de vie pour l'auteur. La passante lui redonne la vie, de l'espoir, de la joie. L'auteur espère encore ici, il est optimiste et savoure ce petit moment de bonheur. [...]
[...] 7e vers : Baudelaire évoque un "ciel livide". Un ciel livide est un ciel bleu-gris? Il compare donc les yeux de la femme à un ciel livide. Les yeux de cette belle passante sont donc bleu-gris. L'amour qui vient de naître pour cette femme est dévastateur pour l'auteur, puisque l'amour ici est comparé à un "ouragan" 8e vers : On peut voir un oxymore si l'on lit la fin du 7e vers et le début du 8eouragan, douceur, qui sont donc deux terme opposés. [...]
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