Analyse de la chanson de Boris Vian A tous les enfants vu en classe de littérature de Première S.
[...] Il devient écrivain, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz. Son livre, J'irai cracher sur vos tombes publié en 1946 lui vaut une condamnation en 1950 pour outrage aux bonnes mœurs. Boris Vian écrit beaucoup de chansons dans lesquelles il exprime son pacifisme. En 1959, il meurt d'une crise cardiaque pendant la projection de l'adaptation de son roman J'irai cracher sur vos tombes. Contexte : A tous les enfants témoigne de l'engagement pacifiste de l'auteur dans lequel il exprime sa compassion pour les soldats et dénonce les responsables. [...]
[...] Il va même jusqu'à les traiter de cocus A la fin, l'auteur s'engage à dénoncer ces hommes dans ses écrits A tous ceux là je dresserai il utilise le futur de l'indicatif et un vocabulaire assez virulent constitué de Avec la schlague [ ] le poing Il veut les humilier, dégonfler leur orgueil. CONCLUSION : A tous les enfants est une chanson engagée contre la guerre. La poésie rend hommage aux innocents et dénonce les profiteurs de la guerre. L'auteur est aidé dans sa dénonciation par les images, les sonorités, la versification, les néologismes. Source : cours de première S donné au lycée. [...]
[...] Problématique : La condition des soldats face aux intérêts nationaux. Les soldats victimes de la guerre II) L'auteur dénonce ceux qui profitent de la guerre Les soldats victimes de la guerre : Les soldats sont évoqués de façon surprenante. Nous avons deux ensembles de quatre vers chacun ayant la même structure : - la présence d'une dédicace : A tous les enfants - la présence de deux propositions relatives : qui sont partis le sac à dos et qui ont pleuré le sac au dos - la présence de l'affirmation de la volonté de l'auteur : Je voudrais Ici, nous avons simultanément un parallélisme et une rupture car : - l'expression qui sont partis le sac à dos traduit la promenade, la randonnée ou encore l'enthousiasme. [...]
[...] Le vers Qui va tomber de quatre syllabes désigne la vie brisée du soldat et l'enjambement, sa chute soudaine. L'auteur veut garder le souvenir des soldats Je voudrais faire un monument Il veut leur rendre un hommage personnel, que nous prouvons à l'aide de l'utilisation du pronom je relié à sa réflexion personnelle. Il oppose deux sortes de monuments : - Les monuments officiels avec Pas de pierre, pas de béton ni de bronze qui devient vert sous la morsure du temps Il les rejette car selon lui, ils sont durs, froids et s'abîment avec le temps. [...]
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