L'ouvrage est un roman que l'on peut qualifier d'autobiographique, cet ouvrage est un récit provocateur fictionnel, où l'auteur se cache sous le pseudonyme d'Octave Parrango.
Le point de vue du narrateur évolue au cours du roman. Celui-ci a pour particularité d'être découpé en six chapitres et chacun d'entre eux nommés par un pronom personnel.
L'ouvrage a pour objectif de dénoncer les dérapages et les techniques de manipulation dont fait preuve le monde de la publicité dans nos sociétés de consommation modernes.
Comment les publicitaires ont-ils permis une telle évolution du comportement du consommateur ?
[...] Mais cette erreur va leur coûter énormément. En effet en rentrant du tournage le vrai-faux spot est nommé au festival international de la publicité à Cannes au côté de vrais spots publicitaires pour de grandes marques. Remporter un Lions est un prestige. Seuls Octave et Charlie sont présents au festival, car Tamara qui forme un couple avec Alfred Duler est devenue une grande bourgeoise. Après la présentation de tous les spots publicitaires dans toutes les catégories, Octave et Charlie sont stupéfaits d'avoir gagné un Lions dans la catégorie produits laitiers. [...]
[...] Il ne faut pas que le modèle soit trop mat de peau, ou typé. Il ne faut pas que le slogan soit trop recherché par crainte que le consommateur moyen ne le comprenne pas. Octave profite de la fin du tournage pour mettre en scène un vrai-faux spot publicitaire dans lequel il exprime enfin sa créativité. Par ailleurs, Octave, son ami créatif Charlie et la belle Tamara qui sert de modèle pour la publicité maigrelette se retrouvent dans une position inconfortable lorsqu'ils entrent illégalement dans une propriété et se voient dans l'obligation de tuer la vieille dame qui y vivait. [...]
[...] Le but d'Octave est de créer des slogans qui feront envie aux clients. Tant que le consommateur est malheureux, il continuera à acheter des biens de consommation, à partir du moment qu'il est heureux l'acheteur n'est plus intéressant, comme dit Octave : Votre souffrance dope le commerce et le rôle d'Octave est de vous faire acheter ce dont vous n'avez pas besoin grâce à de la publicité pour la plupart mensongère. Frédéric Beigbeder, sous la couverture d'Octave Parrango fait allusion au Cogito de Descartes, je pense, car je suis dans la société moderne cela serait je dépense, car je suis Le narrateur révèle clairement qu'il passe sa vie à mentir aux consommateurs et pourtant ceux-ci continuent à acheter des biens inutiles, le consommateur n'est donc plus maître de son désir. [...]
[...] Frédéric Beigbeder montre bien que l'argent et le pouvoir ne font pas le bonheur d'un homme. J'ai apprécié ce roman, car l'auteur est très franc avec le lecteur, il ne cherche pas a caché les vices du métier de publicitaire, au contraire il veut que le lecteur ait conscience de la manipulation psycho/sociologique sur consommateur. L'auteur n'a pas peur de prendre des exemples réels. Néanmoins, je trouve que l'auteur parle trop des obsessions qui dictent la vie du narrateur et revient beaucoup sur ce sujet au travers le roman. [...]
[...] Commentaire : 99 francs - Frédéric Beigbeder L'ouvrage est un roman que l'on peut qualifier d'autobiographique, cet ouvrage est un récit provocateur fictionnel, où l'auteur se cache sous le pseudonyme d'Octave Parrango. Le point de vue du narrateur évolue au cours du roman. Celui-ci a pour particularité d'être découpé en six chapitres et chacun d'entre eux nommés par un pronom personnel. L'ouvrage a pour objectif de dénoncer les dérapages et les techniques de manipulation dont fait preuve le monde de la publicité dans nos sociétés de consommation modernes. [...]
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