1984, George Orwell, Syme, critique du totalitarisme, roman d'anticipation
Georges Orwell est un écrivain et militant anglais engagé qui s'est affirmé durant la guerre d'Espagne (1936). Ses nombreuses fictions se positionnent dans une critique de systèmes politiques tel que le Stalinisme, comme dans La ferme des animaux ou encore dans 1984. Celui-ci, qui est un roman d'anticipation, rédigé en 1948, fait une critique du totalitarisme en période d'après-guerre et surtout, en pleine guerre froide.
L'extrait que nous allons étudier situé au chapitre 5 de la première partie, est un texte narratif insérant un dialogue entre Syme et Winston, le personnage principal de l'œuvre. Syme est le représentant du régime qu'il défend et domine ce dialogue.
Pourquoi peut-on qualifier ce texte de distopie ?
[...] Ce roman d'anticipation est bien une contre utopie car il en détient les caractéristiques : présenter des situations réelles ou vraisemblables comme le totalitarisme en exagérant les traits pour faire réfléchir ou mettre en garde le lecteur, cela crée une complicité avec celui-ci. On peut dire qu'Orwell était un visionnaire car dès 1948 il imaginait un monde qui serait divisé en 1984, c'est le cas avec la guerre froide qui a durée de 1945 à 1990 et qui opposait deux blocs, l'Américain et le Soviétique. Tous deux avaient chacun leur idéologie et étaient en lutte perpétuelle. Orwell utilise un apologue pour dénoncer le totalitarisme comme dans cet autre roman La Ferme des animaux. [...]
[...] 1984, George Orwell (Écrit en 1948) Introduction : Georges Orwell est un écrivain et militant anglais engagé qui s'est affirmé durant la guerre d'Espagne (1936). Ses nombreuses fictions se positionnent dans une critique de systèmes politiques tel que le Stalinisme, comme dans La ferme des animaux ou encore dans 1984. Celui-ci, qui est un roman d'anticipation, rédigé en 1948, fait une critique du totalitarisme en période d'après-guerre et surtout, en pleine guerre froide. L'extrait que nous allons étudier situé au chapitre 5 de la première partie, est un texte narratif insérant un dialogue entre Syme et Winston, le personnage principal de l'œuvre. [...]
[...] l'adverbe tristement l.22 montre qu'il ne comprend pas pourquoi Winston n'est pas un convaincu de l'utilité du novlangue. Un reflet de Big Brother : sentiment de supériorité de Syme, conscient d'être un privilégié : opposition nous vous personnage capable de faire peur à Winston (réf aux attitudes de Winston ⋄l.29-30 Il sourit avec sympathie, du moins il l'espérait, car il n'osait se risquer à parler ; Winston acquiesce les paroles de Syme ; le dialogue entre ces deux personnages très différents sonne alors faux, il est déséquilibré. [...]
[...] La onzième édition ( le rpocessus a débuté il y a longtemps. Une logique de la censure poussée à l'extrême : gradation : champs lexical de la restriction puis de la négation (abondance de négations absolues) suppression des mots, ou modification de leur sens, dans le but de détruire la littérature afin de supprimer certaines idées et de supprimer la pensée. Quand vous écrivez, vous pensez en ancilangue Le novlangue ne sert pas qu'a contrôler le langage, il contrôle aussi la pensée. [...]
[...] - abondance de connecteurs logiques ( naturellement ; à la fin ; déjà ; après tout ; et ; en résumé afin d'organiser ses idées. Syme essaye également de persuader : - abondance de questions rhétoriques : Ne voyez-vous pas que le véritable but du novlangue est de restreindre les limites de la pensée ? l.33-34 - répétitions de l'adverbe naturellement Syme est un instrument d'un régime totalitaire qui fait l'apologie d'un projet si terrifiant que le lecteur ne peut qu'en faire une lecture critique. [...]
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