Thérèse Raquin, Emile Zola, réalisme, naturalisme, classes sociales, aspect fantastique
Thérèse Raquin, d'Emile Zola est un roman publié en 1867, marquant une transition chez Zola du réalisme au naturalisme. Le roman est reçu par le public avec beaucoup de critiques qui le qualifient de "littérature putride", voir impudique ,obscène ; alors que Thérèse Raquin était le fruit d'un travail très recherché, inspiré par le procès de Flaubert pour "outrages aux bonne mœurs". Ainsi, nous verrons en quoi l'aspect "putride" et glauque, sus différents angles, nous montre la volonté réaliste et naturaliste de l'auteur. D'abord nous traiterons le cadre et l'atmosphère du roman, glauques mais réaliste puis le rôle majeurs des personnages et le paradoxe des idées de l'auteur.
[...] Dans Thérèse Raquin, le caractère des personnages est choisi et détermine leur origine, leurs classes sociales et les personnages eux-mêmes ; car Zola utilise la "physiologie", très courante à son époque. On le voit par exemple dans le personnage de Laurent, qui à un caractère "sanguin", colérique, c'est un paysan, massif et viril. Il ne pense qu'à son confort matériel et à satisfaire ses "besoins", dès l'analyse de ce personnage on voit qu'il est "fiché" comme une brute, un meurtrier : les personnages, de même que le cadre, préméditent ensemble l'action du meurtre. [...]
[...] Le début du roman ou est présente cette description, montre déjà le meurtre du mari de Thérèse qui va se passer ensuite. Cependant on notera que le milieu correspond au réalisme, une boutique commerçante de classe moyenne. On dénote de l'ironie dans cette description détaillée mais aussi un aspect poétique, par ailleurs la description de la boutique au début du roman est une description réaliste. Ainsi, il est démontré que l'atmosphère sale de ce bien est très recherché, de même que dans l'épisode de la morgue : on observe de nombreuses similitudes avec un tableau de l'époque de Zola, L'Olympia de Manet. [...]
[...] Dans Thérèse Raquin, tous les personnages (ou presque) sont mauvais par leur morale et leurs caractère, même le chat et Camille mort sont mauvais et glauque. Ces deux personnages d'ailleurs entrainent le roman vers un aspect fantastique ce qui crée un paradoxe : en voulant créer du réalisme et du naturalisme dans son roman, Zola en arrive au fantastique ; avec le chat représentant le spectre de Camille et la symétrie des descriptions qui relève de la volonté du plus que réel. [...]
[...] Dissertation Thérèse Raquin, Zola Thérèse Raquin, d'Emile Zola est un roman publié en 1867, marquant une transition chez Zola du réalisme au naturalisme. Le roman est reçu par le public avec beaucoup de critiques qui le qualifient de "littérature putride", voir impudique ,obscène ; alors que Thérèse Raquin était le fruit d'un travail très recherché, inspiré par le procès de Flaubert pour "outrages aux bonne mœurs". Ainsi, nous verrons en quoi l'aspect "putride" et glauque, sus différents angles, nous montre la volonté réaliste et naturaliste de l'auteur. [...]
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