Le Malade imaginaire, Molière, Jean-Baptiste Poquelin, comédie-ballet, liberté d'expression, prologue, théâtre, spectacle, 1673, Louis XIV, musique, danse, décor, Béralde, Burgon, Argan, comédien, personnage
Le Malade imaginaire est une comédie en trois actes et en prose de Molière, présentée par l'auteur lui-même et la troupe du Roi au Palais-Royal, le 10 février 1673. C'est le dernier ouvrage de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), il meurt, quelques heures après la quatrième représentation dans laquelle il interprète le rôle d'Argan, de maladie. Dans celle-ci, il aborde l'hypocondrie qui est très répandue à l'époque, il fait une satire de la médecine et il critique la crédulité. Elle est une oeuvre fidèle aux principes de Molière que sont de plaire à la cour tout en conservant sa liberté d'expression totale. Elle appartient au genre de la comédie-ballet, mêlant ainsi théâtre, danse et chant, un mélange artistique est permis par les musiques de Marc-Antoine Charpentier et les chorégraphies de Pierre Bauchamp. La comédie-ballet est un genre que l'on associe au règne de Louis XIV qui est à la fois le théâtre de sa naissance et de sa mort.
[...] Ces scènes de théâtre dans le théâtre contribuent au spectaculaire, car elles sont marquantes l'une relevant du travestissement et l'autre de la mort, deux choses peu anodines. Personnages organisateurs Troisièmement, les personnages organisent le spectacle eux-mêmes. Par exemple, dans l'acte III, scènes 12 et 13, Toinette exerce le rôle de metteuse en scène. C'est elle qui a l'idée de mettre en scène la mort d'Argan, elle lui dit comment jouer « Mettez-vous tout étendu dans cette chaise, et contrefaites le mort. » et va même jusqu'à organiser la scène en ordonnant à Béralde « Cachez-vous, vous, dans ce coin-là.» . [...]
[...] Mais les comiques ne sont pas les seuls procédés qu'il utilise pour rendre son œuvre plus spectaculaire. Molière a recours à d'autres procédés théâtraux qui lui permettent de créer des spectacles dans son spectacle, ce qui rend l'œuvre toujours plus spectaculaire. Des spectacles dans le spectacle Le malade imaginaire est une comédie spectaculaire, car elle offre des scènes qui marquent les esprits, de véritables spectacles dans le spectacle. Mises en abyme Premièrement, on retrouve des mises en abyme dans la pièce. [...]
[...] Ainsi, nous nous demanderons en quoi cette œuvre est-elle une comédie spectaculaire. Nous soutiendrons d'abord qu'elle l'est de par son prologue et ses intermèdes, ensuite, que c'est un spectacle dans lequel on retrouve les caractéristiques de la comédie et enfin que c'est un spectacle dans lequel on peut voir des spectacles. Un prologue et des intermèdes spectaculaires Le Malade imaginaire est une comédie spectaculaire de par son prologue et ses intermèdes spectaculaires. Musique et chant Dans un premier temps, on y retrouve de la musique et du chant. [...]
[...] Le Malade imaginaire - Molière (1673) - En quoi cette œuvre est-elle une comédie spectaculaire ? Le Malade imaginaire est une comédie en trois actes et en prose de Molière, présentée par l'auteur lui-même et la troupe du Roi au Palais-Royal, le 10 février 1673. C'est le dernier ouvrage de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), il meurt, quelques heures après la quatrième représentation dans laquelle il interprète le rôle d'Argan, de maladie. Dans celle-ci, il aborde l'hypocondrie qui est très répandue à l'époque, il fait une satire de la médecine et il critique la crédulité. [...]
[...] Le personnage de Béralde quant à lui joue le rôle d'organisateur de spectacles puisqu'il introduit les deuxième et troisième intermèdes qui sont des spectacles à eux seuls pour Argan et pour les spectateurs. Il introduit le deuxième intermède dans l'acte II, scène 9 avec « Je vous amène ici un divertissement [ . ] « s'adressant à Argan, mais aussi aux spectateurs et il introduit le troisième intermède avec « Les comédiens ont un petit intermède [ . ] je veux que nous prenions. [...]
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