"Il me restait une dernière chance. Une dernière occasion pour décider de qui j'allais devenir. Je pouvais m'avancer dans cette allée, défendre Hassan - de la même façon qu'il m'avait secouru à bien des reprises - et en accepter toutes les conséquences. Ou je pouvais m'enfuir. An bout du compte, j'optai pour la seconde solution. Je m'enfuis parce que j'étais lâche. Il n'était qu'un Hazara n'est ce pas ?".
Ce passage est crucial. C'est là que tout finit... c'est la que tout commence. L'amitié fraternelle est mise à l'épreuve.
A ce moment là tout finit : l'amitié se brise, c'est la fin du paradis de l'enfance.
Tout commence là : Amir prend un nouveau départ mais c'est la culpabilité le hante...
[...]
CADRE SPATIO-TEMPOREL
L'Afghanistan "subit l'invasion des troupes soviétiques en 1979. Cette invasion entraine une forte résistance qui a raison de l'occupation en 1989. En 1996 un gouvernement islamiste, celui des Talibans, prend le pouvoir et est chassé par une coalition internationale en 2001. En 2004, le pays devient une "République islamique" de type présidentiel dirigée par un président aux pouvoirs étendus mais contrôlés par un parlement bicaméral.".
Le cadre spatio-temporel de ce roman est assez bouleversant et important. Il faut comprendre le contexte historique pour se laisser complètement emporter par l'histoire.
Le début du roman se déroule à Kaboul, en Afghanistan. Il décrit la vie paisible d'avant-guerre à Kaboul, où les deux garçons, Amir et Hassan, passent leur temps à jouer avec leur cerf-volant et à errer dans les rues. L'invasion soviétique du pays contraint Amir et son père à prendre un nouveau départ en Amérique, un refuge pour de nombreux réfugiés. La dernière partie du roman se déroule dans l'Afghanistan déchiré par la guerre dirigée par les talibans extrémistes. Le roman décrit la vie oppressante et inhumaine dans un pays, infesté par les pédophiles, les toxicomanes et les sadiques (...)
[...] Il supplie Dieu de laisser 12 Sohrab vivre parce qu'il ne veut pas de son sang sur les mains. Finalement, il apprend que Sohrab est vivant. Sohrab et Amir sont légalement en mesure de revenir à l'Amérique. Dans le sillage de ce qui s'est passé, Amir trouve étrange d'entendre les gens parler des villes de son enfance. Il est attristé de savoir que son pays est encore ravagé après ces décennies de violence. Mais un jour, un miracle se produit. Lors d'un pique-nique Amir remarque des cerfs-volants dans le ciel. [...]
[...] Les 8 Taheri acceptent avec joie. Au téléphone, Soraya avoue à Amir son secret honteux. Autrefois, elle s'était enfuie avec un homme afghan. Lorsque général Taheri l'avait finalement contrainte de revenir chez eux, elle dû couper tous ses cheveux pour marquer la honte. Amir accepte quand même d'épouser Soraya. Il est tellement rongé par la honte et le remord qu'il ne se résout à lui avouer son secret en retour. Après «khastegari »vient lafz cérémonie pour donner parole." Comme Baba est très malade, Soraya et Amir renonce à Shirini-Kori la fête des fiançailles traditionnelles, ainsi qu'à la période d'engagement. [...]
[...] Lorsque les cerfs-volants vaincus tombent du ciel, les garçons essayent de les ramener chez eux en guise des trophées. En l'hiver 1975 a lieu un grand tournoi de cerf-volant. C'est Amir et Hassan qui gagnent. Hassan est allé chercher le cerf volant. Voyant qu'Hassan n'est pas rentré, Amir sort à sa recherche. Il a trouvé Hassan confronté Assef et ses deux amis dans une ruelle. Amir n'a rien fait pour aider à Hassan alors qu'il se faisait violer pas Assef. [...]
[...] Même avant de trahir Hassan, Amir se sent coupable, parce qu'Hassan est juste. Amir cherche constamment à se 18 mesurer à Baba, parce qu'il ne réalise pas que c'est la culpabilité qui crée le pouvoir de Baba sur lui. En découvrant le péché de Baba, Amir a l'impression que sa vie entière a été un cycle de trahison, avant même qu'il ait trahi Hassan. En Ghazi Stadium, les talibans s'appuient sur les paroles de Mahomet pour justifier le meurtre de l'adultère présumé. [...]
[...] Pour faire d'un lieu sa patrie, Hosseini semble suggérer qu'on doit être disposé non seulement à s'attarder sur les sentiments nostalgiques, mais aussi à les mettre en action, que ce soit comme Farid, par les combats dans une tranchée, ou comme Amir, en essayant de sauver quelqu'un de la patrie elle-même PASSAGE QUI M'A MARQUE " Il me restait une dernière chance. Une dernière occasion pour décider de qui j'allais devenir. Je pouvais m'avancer dans cette allée, défendre Hassan - de la même façon qu'il m'avait secouru à bien des reprises - et en accepter toutes les conséquences. [...]
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