Juste la fin du monde, Jean-Luc Lagarce, théâtre, piece de théâtre, SIDA, enfant tyran, famille, enfant roi, enfant victime
Jean Luc Lagarce est l'auteur contemporain le plus joué en France, mais aussi un dramaturge qui a marqué le 21e siècle par son écriture novatrice. Sa pièce « Juste la fin du monde » raconte l'histoire d'un jeune-homme Louis qui veut rendre visite à sa famille qu'il n'a pas vue depuis des années, pour lui annoncer sa mort. Cette arrivée créée des perturbations et révèle les tentions enfouies de chaque membre familial, en particulier celle de son frère Antoine. On peut se demander comment Antoine se montre réprobateur envers son frère. Dans un premier temps nous analyserons le travail de comportement d'un enfant tyran. Dans un deuxième temps le comportement d'un enfant roi : son frère, un tyran, et nous verrons en quoi le renversement de situation laisse place au couronnement de la parole.
[...] Le renversement de situation : le couronnement de la parole 1. Le roi du langage -L'être de parole, le roi du langage c'est Louis ( son prénom n'est pas un hasard) -l.10 « tu me persuadais/ j'étais convaincu » -l.35 « crier », « répéter » sont des verbes de parole qui traduisent la faculté d'expression (traduis par ses verbes de parole) C'est un être éloquent, qui n'est pas taiseux 2. une famille démunie sur le plan du lyrisme -l.39 : « nous ne savions pas te le dire » : négation+ Ligne 44/45= succession de négation qui montre que la famille n'est pas du côté de la parole pudeur -« mais » : l 47 (conjonction de coordination : Opposition), c'est un langage gestuel : « certains gestes » -énumération de la manière de s'exprimer, pudeur : ligne 47 « Le plus discret » (superlatif) + ligne 48 « les moins remarquables » Antoine explique comment fonctionne leur famille en faisant des reproches à son frère, c'est une sorte de vengeance La revanche du non-dit, du refoulement -l.51 : libération par la parole→ plus peur d'être ridicule Antoine empêche son frère de parler or Louis est venu pour dire qqch, mais ne le dira pas, il est condamné au silence, il ne peut avouer sa mort c'est la tragédie du dire. [...]
[...] Travail de remémoration 1. La marque du souvenir –ligne 69 « je garde » : présence marquée par le passé –lien entre le passé et le présent établi par la répétition et un mélange de temps : l.1 : « je pense / je pensais » + ligne 64/65 « aujourd'hui ce n'est rien ce n'était rien » →Continuité entre le présent et le passé Transition : pourtant 2. Écart pris avec le passé -ligne 29/30: nous pensions je pense cela aujourd'hui IMPARFAIT PRESENT -distance grâce à l'éloignement de Louis : répète « beaucoup de gens », énumère « hommes et femmes » =Les proches de Louis (ça ne le concerne pas Antoine) Donc les éléments du passé au sujet de Louis reste vrai mais ce joue ailleurs (loin d'Antoine) -distance grâce à la réflexion : maturité d'Antoine (l.3) « comprenne » + parenthèse ligne 4 et 40 et tirets l.14 qui correspondent à une analyse réflexion des sentiment ce qui symbolise une prise de conscience, recherche de la vérité -Réflexion plus générale : l'auteur utilise le pluriel, le présent de vérité générale et aussi l'adverbe « toujours »(Lucidité dans la relation avec son frère De quelle ordre est-elle ? [...]
[...] Quelle représentation de Louis, Antoine met- elle en lumière ? II. Un enfant roi : un tyran 1.un enfant victime -le « tu » est associé au manque et au malheur : l.12 -enfant source de compassion : ligne 12 « je te plaignais » -Louis est représenté comme un être précieux et fragile, comme un malade en sursis (ligne 75 : « survie légèrement prolongée » -Antoine éprouve un sentiment de culpabilité: l.6 à9 : hyperbole : « le reste du monde », amplification : martyr →Généralisation de ce sentiment et place Louis comme martyr -l.20 et 21 « coupable » : redondant, anaphore + ligne 28 : « responsable » Louis est un enfant qui se fait remarquer, il écrase, étouffe les autres 2. [...]
[...] Sa pièce « Juste la fin du monde » raconte l'histoire d'un jeune- homme Louis qui veut rendre visite à sa famille qu'il n'a pas vue depuis des années, pour lui annoncer sa mort. Cette arrivée créée des perturbations et révèle les tentions enfouies de chaque membre familial, en particulier celle de son frère Antoine. On peut se demander comment Antoine se montre-t-il réprobateur envers son frère. Dans un premier temps nous analyserons le travail de comportement d'un enfant tyran. [...]
[...] C'est une tragédie du dire, le langage est performatif (pas de mots sans conséquences) et créer des actes. OUVERTURE : L'épilogue annonce cette mort « je meurs quelques mois plus tard ». [...]
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