Sciences humaines et arts, Les Faux-Monnayeurs, André Gide, des amours intriqués, passions passagères, amours platoniques, les Profitendieu, corruption de la vie conjugale, relations hétérosexuelles, vision pessimiste de l'hétérosexualité
Les "Faux-Monnayeurs" est un roman de l'écrivain français André Gide écrit en 1925. Son œuvre reflète la rupture opérée avec les ouvrages véhiculant des valeurs autrefois bourgeoises. La multiplicité des points de vue amène à un développement complexe d'un des sujets principal du roman : les relations humaines. Dans cette analyse, nous nous intéresserons à l'intrication des amours évoqués, en particulier les amours hétérosexuels qui foisonnent à travers les pages. De plus, le romancier s'élève contre l'idéologie étriquée de la bourgeoisie dont il dénonce l'hypocrisie.
Nous nous demanderons alors si cette protestation se retrouve dans la représentation des amours hétérosexuels, traditionnellement normatifs. En premier lieu, nous mentionnerions les couples présents et leurs caractéristiques propres, puis nous examinerons le constat qui se dégage dans ces mises en scène. Dans cet ouvrage, dix relations hétérosexuelles sont présentées. Tout d'abord, nous évoquerons les couples mariés donc légitimes, puis nous verrons les passions passagères et enfin les amours platoniques.
[...] Laura est celle qui sublime les sentiments de Bernard, qui les purifie, les canalise. Il le comprend d'ailleurs dans le chapitre 5 de la 3e partie mes instincts se sont sublimés La pureté de l'amour atteint son paroxysme à travers l'amour innocent entre des enfants angéliques. Un amour sublime, sans désir. Bronja est celle qui rend Boris meilleur, celle qui l'aide dans ses névroses par sa compréhension et sa bonté insouciante. Cet amour touchant et néanmoins malheureux à cause de la mort des deux enfants. [...]
[...] Les Faux-Monnayeurs est un roman de l'écrivain français André Gide écrit en 1925. Son œuvre reflète la rupture opérée avec les ouvrages véhiculant des valeurs autrefois bourgeoises. La multiplicité des points de vu amène à un développement complexe d'un des sujets principal du roman : les relations humaines. Dans cette analyse, nous nous intéresserons à l'intrication des amours évoqués, en particulier les amours hétérosexuels qui foisonnent à travers les pages. De plus, le romancier s'élève contre l'idéologie étriquée de la bourgeoisie dont il dénonce l'hypocrisie, nous nous demanderons alors si cette protestation se retrouve dans la représentation des amours hétérosexuels, traditionnellement normatifs. [...]
[...] Ce sont les relations homosexuelles qui sont idéalisées. [...]
[...] Cependant, Vincent ne trouve pas le bonheur dans sa relation avec Lilian. Dans le chapitre 7 de la 1ère partie, nous apprenons que Lady Griffith aimait Vincent peut-être, mais elle aimait en lui le succès Encore une fois, les sentiments se trouvent faussés par des intérêts personnels. Lilian ne recherche pas dans cette relation une quelconque idylle mais bien une passion violente se mélangeant à de la haine comme elle l'écrit à Passavant dans le chapitre 11 de la 3e partie Nous avons pris le parti de nous haïr La haine et la passion ne font alors plus qu'une et tout cela ne peut que mener au tragique. [...]
[...] Il le dit lui-même au chapitre 8 de la 1ère partie J'ai tâché de lui persuader que notre amour ne saurait nous assurer à l'un ni à l'autre de durable bonheur C'est pour cela que Laura pense au chapitre 3 de la 2e partie qu'« Edouard l'avait trompé en éveillant en elle un amour qu'elle sentait encore vivace, puis en se dérobant à cet amour et en le laissant sans emploi Bernard, quant à lui, éprouve un amour encore différent. C'est un amour pur, presque divin. [...]
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