Françoise Sagan, romancière, Bonjour tristesse, mondanité parisienne, moeurs sociales, Paul Eluard, roman d'apprentissage, existentialisme, néoréalisme
Bonjour tristesse fut écrit par Françoise Quoirez, connue sous le nom de Françoise Sagan, née le 21 juin 1935, décédée le 24 décembre 2004 ; écrit durant l'été 1953 et publié le 15 mars 1954.
Le roman reçut une critique élogieuse, remporta le prix des Critiques et connut un grand succès public, ce qui rendit la jeune romancière riche et célèbre en un temps record ; elle dira d'ailleurs : « La gloire, je l'ai rencontrée à 18 ans en 188 pages, c'était comme un coup de grisou ».
Cependant, ce roman suscita une controverse car il n'était pas dans les mœurs qu'une jeune fille eût une relation charnelle avec un homme sans être mariée et sans être enceinte, ce qui choqua Françoise Sagan, car pour elle ce qui l'était est qu'une jeune fille pousse une autre au suicide.
[...] Quelque chose monte en moi que j'accueille par son nom, les yeux fermés : Bonjour Tristesse. Le roman reçut une critique élogieuse, remporta le prix des Critiques et connut un grand succès public, ce qui rendit la jeune romancière riche et célèbre en un temps record ; elle dira d'ailleurs : La gloire, je l'ai rencontrée à 18 ans en 188 pages, c'était comme un coup de grisou Cependant, ce roman suscita une controverse car il n'était pas dans les mœurs qu'une jeune fille eût une relation charnelle avec un homme sans être mariée et sans être enceinte, ce qui choqua Françoise Sagan, car pour elle ce qui l'était est qu'une jeune fille pousse une autre au suicide. [...]
[...] Les premier et dernier paragraphes sont à mes yeux les plus importants et ceux qu'il faut absolument garder ; toute la profondeur que doit ressortir du récit est là. Sur ce sentiment inconnu dont l'ennui, la douceur m'obsèdent, j'hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse. C'est un sentiment si complet, si égoïste que j'en ai presque honte alors que la tristesse m'a toujours paru honorable. Je ne la connaissais pas, elle, mais l'ennui, le regret, plus rarement le remords. [...]
[...] Elle écrit son premier Roman, Bonjour tristesse l'été 1953, publié en 1954 qui est un fort succès. Elle continu d'écrire des romans : son œuvre compte une trentaine de romans. Le 14 avril 1957, elle connaît un grave accident de voiture, elle était la conductrice. L'auteure devint dépendante des médicaments, subit une cure de désintoxication décevante, devint alcoolique, puis ajouta une nouvelle dépendance, celle de l'opium. Elle était pourtant un modèle pour la jeunesse, elle était la James Dean féminine. [...]
[...] Tous deux simulent une aventure ; Raymond devient jaloux et retourne une dernière fois vers Elsa ; Anne les surprend ; elle s'enfuit en voiture et meurt dans un accident de voiture. Le père et la fille s'en veulent autant l'un que l'autre, et connaissent pour la première fois ce sentiment qu'est la tristesse. Excepté le titre, l'œuvre ne s'inspire d'aucune autre œuvre. Avant le récit rédigé par Françoise Sagan, le poème de Paul Eluard qui a inspiré le titre du roman prend place, il s'agit de La vie immédiate Les personnages principaux sont Cécile, Raymond et Anne. [...]
[...] Raymond est un homme ne connaissant que des liaisons passagères, sans en ressentir une grande importance. Elsa, quant à elle, aime la vie mondaine, les hommes amusants, tout comme Cécile, qui n'a pas réussi son épreuve du baccalauréat. La jeune fille rencontre Cyril, un homme de 26 ans ; lui tombe éperdument amoureux d'elle, et elle semble ressentir les mêmes sentiments à son égard. L'arrivée d'Anne, une ancienne amie de la mère de Cécile et reliée à Raymond par les affaires, qui vient les rejoindre pour la fin des vacances va changer la jeune fille. [...]
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