La pièce met en scène la vie de Galileo Galilei, physicien italien du XVIe siècle. Les travaux de Galilée ont notamment porté sur la défense de sa conception copernicienne de l'univers (héliocentrisme) : la Terre n'est pas le centre du monde (géocentrisme), car elle tourne autour du Soleil. Il a aussi amélioré la lunette astronomique. Cette pièce relate donc de l'opposition de l'Eglise catholique à la pensée de Galilée. Brecht souhaite ainsi exposer le combat entre la science et le pouvoir : les recherches de Galilée sont (...)
[...] Néanmoins, lorsqu'il démontre enfin ses conjectures, alors il croit en l'homme et en sa pensée critique : l'homme saura répondre positivement à ses découvertes et les reconnaître. Toutefois, le poids de l'Eglise est très important au XVIe siècle, et cette dernière s'oppose fermement à Galilée, par le biais de discussions rhétoriques inutiles et sans aucun fondement scientifique : l'Eglise fait comprendre à Galilée qu'il n'y a pas de place pour cette vérité, car elle est contre la parole de Dieu (selon les ecclésiastiques). A la fin de la pièce, il est contraint à se rétracter, en affirmant qu'il a blasphémé. [...]
[...] D'un côté, elle développe la science atomique, très utile dans les secteurs énergiques par exemple, mais de l'autre côté, les dérives sont effroyables : les Etats-Unis lancèrent deux bombes atomiques sur le Japon (Hiroshima et Nagasaki), ce qui provoqua la mort de centaines de milliers d'individus, ainsi que de nombreuses maladies. En conclusion, en sortant de la pièce, on se demande ainsi vraiment si Brecht a voulu apporter une réponse à cette question énigmatique. Et alors, nous réfléchissons . ce qui est exactement ce que Brecht voulait ! [...]
[...] Officiellement, il se retire de la science pour se consacrer à la religion, pour obtenir le pardon. Officieusement, il écrit la fin de ses Discorsi. Pour prolonger la réflexion, nous pouvons analyser une scène de la pièce : lorsque pour la première fois, Galilée se rend au Vatican pour défendre sa thèse, il est tourné en dérision par les cardinaux, sauf un : le cardinal Barberini, qui l'encourage à poursuivre ses travaux. Par la suite, ce même cardinal Barberini deviendra le pape Urbain VIII. [...]
[...] C'est lui qui est à l'origine du processus de distanciation (ou effet : il fait intervenir et réfléchir le spectateur (utilisation de panneaux, apartés à voix hautes). La Vie de Galilée, analyse et réflexion : La pièce met en scène la vie de Galileo Galilei, physicien italien du XVIe siècle. Les travaux de Galilée ont notamment porté sur la défense de sa conception copernicienne de l'univers (héliocentrisme) : la Terre n'est pas le centre du monde (géocentrisme), car elle tourne autour du Soleil. [...]
[...] Les paysans de la Campanie (région de Naples) se moquent de savoir si Galilée a tort ou a raison, ils veulent juste pouvoir croire en Dieu, ce qui deviendrait alors difficile à cause des mensonges perpétrés par l'Eglise. La vérité est alors au service du pouvoir : le chef a le droit de mentir pour le bien-être de son peuple. La seconde serait d'affirmer que la vérité doit toujours triompher, quelqu'en soit les conséquences. Ainsi, la science et les découvertes scientifiques doivent être dévoilées au grand jour, et qu'importent les possibles dérives. On remarque alors que Brecht fait référence à la bombe atomique mise en place par Einstein. [...]
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