L'arbre sans fin, Claude Ponti, Hipollène, Alice, monde merveilleux, analyse et symboles, inconscient, évolution darwinienne, monde animalier, parcours initiatique
Claude Ponti est un artiste polyvalent qui s'est surtout construit par autodidactisme (peinture, gravure, dessin…) mais également à travers ses différentes rencontres professionnelles, notamment en tant que directeur artistique. Il est un auteur reconnu et primé dans la littérature jeunesse (album, théâtre…). Son premier livre, sans texte, L'album d'Adèle, a été "commencé […] pour sa fille (Adèle) qui allait naître".
Les images représentent des objets variés par leur typologie (animaux, personnages, métiers…) mais également par leur degré de réalisme (un chien avec des lunettes, une banane…). Cet auteur n'est ainsi pas uniquement prolifique au regard du nombre d'ouvrages (plus de 70), mais également par l'imagination qu'il déploie. Ses personnages sont pour beaucoup issus du monde animal. Durant le parcours culturel "Voyage à Nantes", la végétation était utilisée pour créer ses personnages mythiques.
[...] Chacun détient au fond de lui une histoire ancestrale. Alice garderait son cœur d'enfant quand elle raconterait ses histoires à ses petits enfants. La transmission est familiale, mais également littéraire : Ponti s'inspire de Caroll, mais également de tous ces contes initiatiques. Par ailleurs, si Hipollène se voit transmettre savoir et savoir-faire, c'est seule qu'elle accédera à son savoir-être. C'est un événement tragique qui l'y a conduite : la construction doit-elle passer inévitablement par la déconstruction ? http://www.ecoledesloisirs.fr/auteur/claude-ponti http://littexpress.over-blog.net/article-claude-ponti-la-trijolie-1- 119092318.html http://www.nantes.fr/home/actualites/ville-de-nantes/culture/2016/le- poussin-va-deambuler.html Ponti, Charles, L'arbre sans fin, Les lutins de l'école des loisirs Page 11 : Bien chatouillée, une glousse ne peut pas résister. [...]
[...] Durant le parcours culturel Voyage à Nantes la végétation était utilisée pour créer ses personnages mythiques. Mais il était également permis aux visiteurs de participer eux-mêmes à la création d'un Poussin dans un Palédupoussin[3]. Ce palais imaginaire, néologisme et mot-valise, transformait le spectateur en créateur (éveillé) d'un univers onirique. Les mondes de Ponti sont emprunts de paradoxes : détournement du réel du monde pour en construire un nouveau. L'Arbre sans fin est le dixième ouvrage de Claude Ponti : que définit l'absence de finitude indiquée dans le titre ? [...]
[...] L'Arbre sans fin décrit un monde merveilleux, le type de monde qu'aurait pu (d)écrire Lewis Caroll : par exemple avec des insectes-miroirs ou des portes sur jambes portes qui rappellent le dessin animé de Walt Disney, où la serrure de la porte a un visage[15]. Le monde d'Hipollène interagit avec ses sentiments, le paysage comme reflet spéculaire de ce qu'elle vit. Les deux paysages ont cette part d'inconscient, de symbolisme, qui permettent à Alice et Hipollène de grandir. III) Un parcours initiatique Dès qu'elle apprend le décès de sa grand-mère, Hipollène se métamorphose en larme et chute violemment pour s'écraser dans un paysage hostile, rempli d'ossements, d'animaux effrayants, etc. [...]
[...] L'arbre sans fin, ibid, Page 16 L'arbre sans fin, ibid, Page 7 Ibid, Page 11, vignette de gauche. Ibid, Page 9 Ibid, Page 9 Ibid, Page 12 http://vignette4.wikia.nocookie.net/disney/images/7/78/Alice- disneyscreencaps.com-832.jpg/revision/latest?cb=20111001043853 L'arbre sans fin, Page 18 Ibid, Page 19 Ibid,Page 20 Ibid, Page 21 Ibid, Page 22 Ibid, Page 23 Ibid, Page 26 CAROLL, LEWIS, Les aventures d'Alice au pays des merveilles/Alice's adventures in Wonderland, Langues pour tous, pocket Cet extrait est tiré du chapitre 7 (page 170) et est traduit ainsi : . [...]
[...] Le monde est dorénavant brillant[26] : cette luminosité est permise par l'accession à l'intelligence du personnage. Durant son périple, Alice se transforme : elle passe de l'enfant crédule à l'enfant réfléchie, qui s'affirme et tient tête à la Reine[27]. Hipollène quant à elle réussit à tuer Ortic, car elle se connaît je n'ai pas peur de moi Lorsque Hipollène rentre chez elle, en fait un seul jour a passé Hipollène comme Alice semblent avoir rêvé leurs aventures. Hipollène retrouve son père et sa mère, puis choisit son nom : la construction est totale. [...]
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