Dès la Renaissance les Occidentaux s'affairent à mettre en place un référencement des éléments du langage et, dans son ensemble de l'information. (Pascaline Merten).
[...] En effet, Pascaline Merten souligne dans son texte que s'il est vrai que l'émergence de la traduction automatique a eu lieu en Occident, c'est surtout lié à l'ensemble des éléments contextuels de la période. En effet, au cours de la Seconde Guerre mondiale on assiste à la nécessité de se comprendre rapidement et sans ambiguïté avec entre les Alliés, et la compréhension des textes de l'ennemi interceptés devaient être rapidement décodés subséquemment aux enjeux militaires stratégiques. C'est pourquoi, le développement s'opère plus tardivement vers les pays d'Asie et d'Extrême-Orient. [...]
[...] Il s'agit alors de la traduction des unités lexicales sans tenir compte des structures syntaxiques impliquées. C'est seulement au cours des années 1960 que les premiers logiciels tentant de prendre en compte les structures lexicales sont apparues. Cette évolution dans la méthode est concomitante aux recherches menées par les linguistes. Intéressons-nous quelques instants au fonctionnement de ces premiers logiciels. Leur fonctionnement était double : il s'agissait de prendre en compte la recherche d'équivalents sémantiques et d'équivalents de signification. Ce qui sous-tend les principes mêmes de cette recherche, c'est l'hypothèse selon laquelle il y aurait un sens universel pour chaque mot de chaque langue. [...]
[...] A ses yeux, la traduction automatique pousse la traductologie à réfléchir sur la création de modèles formels de traduction. Ainsi, il s'agit de compléter les modèles actuels de traduction au vu de deux critères. Le premier est en « profondeur et en intensité » (Melchuk) puis en « extensions » (Harris). En effet, Brian Harris souligne la nécessité de disposer d'un système complet et non cloisonné de la linguistique pour permettre aux modèles techniques de la traduction automatique de se rapprocher du sens le plus exhaustif des phrases ou des mots à traduire. [...]
[...] Le vocabulaire employé pour mesurer la performance de l'outil est le terme de « qualité ». Les normes de l'ISO permettent d'étudier sur l'ensemble du cycle de vie du logiciel ciblé la qualité qui lui est propre. C'est depuis la période d'expansion internationale des logiciels de traduction automatique qui a eu lieu dans les années 1990, que ces normes ont été élaborées. L'ISO propose la classification suivante pour définir la qualité : La définition retenue de la qualité est donc la suivante : « l'ensemble des caractéristiques d'un logiciel lui permettant de répondre aux besoins de ses utilisateurs » (ISO/ IEC, 2001). [...]
[...] C'est cet échec de la traduction que Silvia Kadiu constate également en prenant le cas des synonymes ou des homonymes qui sont, pour un système de traduction automatique complexes à traduire car il existe une polysémie des sens qui sont problématiques au cours du processus de traduction. Un autre inconvénient consécutif à la traduction est l'effet sur la société. Il s'avère en effet, comme le souligne Jean B. Ntakirutimana, que la plupart des utilisateurs des systèmes de traduction automatiques omettent de remettre en question les résultats fournis par l'algorithme. Cette indulgence intellectuelle conduit à faire abstraction de la richesse de la langue source et à ne pas s'intéresser à la construction des phrases. [...]
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