Ce document est un dossier de recherche complet et entièrement rédigé qui tente de comprendre l'adaptation de la langue française dans un contexte mondialisé, ses résistances, ses mutations ou encore plus dangereusement, comment elle peut être appropriée par le monde politique. En ce sens, il est nécessaire de contextualiser le manifeste littéraire intitulé « Pour une littérature-monde en français », à l'origine de la vaste remise en question de la francophonie littéraire a été publié par le journal Le Monde durant le contexte sensible de l'élection présidentielle française.
Ainsi, afin d'effectuer ce travail, nous proposons de débuter notre analyse par l'étude de son contexte. Comprendre le concept de littérature-monde, c'est avant tout apprécier comment elle est apparue sur la scène littéraire francophone, comment elle a pu s'imposer dans les discours. C'est pour cette raison qu'il nous paraît indispensable de revenir sur les acteurs principaux à l'origine du manifeste du 16 mars 2007. L'étape suivante sera cruciale elle aussi dans la mesure où elle reviendra sur notre démarche heuristique, celle qui nous permettra de recueillir des données qui seront la matrice de ce travail. Cette dernière sera naturellement faite par les discours et les écrits des acteurs principaux à l'origine du manifeste, comme Alain Mabanckou par exemple ou Tahar Ben Jelloun que nous avons cité plus haut. Dès lors, suite à cela, nous devrons indiquer notre propre cheminement scientifique et notre positionnement critique sur le sujet que nous avons retenu. En dernier lieu, nous devrons conclure notre propos en tentant de résumer notre démarche et surtout les points importants issus de notre analyse.
[...] Dès lors, suite à cela, nous devrons indiquer notre propre cheminement scientifique et notre positionnement critique sur le sujet que nous avons retenu. En dernier lieu, nous devrons conclure notre propos en tentant de résumer notre démarche et surtout les points importants issus de notre analyse. Contexte de l'étude Tout d'abord, force est de constater que la remise en cause langue française comme étant naturellement rattachée à la France n'a pas débuté avec le « coup d'éclat » d'Alain Mabanckou en 2006 dans sa tribune au journal Le Monde. [...]
[...] Toutefois, la forme du manifeste et les prises de positions de ceux qui l'ont écrit ont pu fausser le message principal qui était un constat que la langue française devait être considérée comme la langue anglaise, une langue universelle. Conclusion Plus dix ans après la sortie médiatique du manifeste, un bilan peut toute fois être réalisé. Certains auteurs, comme Danny Laferrière, écrivain haïtien élut à l'Académie française en 2013, on pu rendre hommage d'une certaine façon à ceux qui ont eu le courage de mettre en place cette action symbolique pour la littérature francophone. En effet, selon lui, « les auteurs du monde entier qui écrivent en français occupent le devant de la scène. [...]
[...] En effet, ce sont eux qui ont eu pour projet à partir de 2006 de formaliser une vision novatrice en ce qui concerne la littérature française. En ce sens, pour Alain Mabanckou, « l'idée était d'imaginer (la littérature française) comme un élément de la littérature francophone et non, comme c'est le cas, de toujours définir les lettres francophones comme une dépendance de la littérature française » (Mabanckou, 2014). Démarche adoptée pour collecter les données Toute démarche pour recueillir nos données doit se focaliser dans un premier temps par une vaste revue de la littérature sur le sujet, qui aura l'objectif une compréhension globale d'un concept qui a pu être galvaudé, autant par la sphère médiatique que ceux qui ont pu critiquer ouvertement ce positionnement littéraire. [...]
[...] Argumentation sur le sujet choisi et prise de position du candidat Une prise de position dans un sujet de ce type impose de formaliser une vision dialectique qui permettre d'envisager de façon objective plusieurs façons d'appréhender un tel paradigme, d'autant plus lorsque ce dernier a pu déclencher des critiques virulentes à son encontre. En ce sens, nous proposons de débuter notre argumentation en présentant une vision laudative sur le sujet alors que le deuxième grand axe se focalisera sur une vision dépréciative, qui concentra les principales critiques à son encontre. I. Pour la Littérature-monde : Être partisan de la littérature-monde, c'est avant tout comprendre la langue dans son « combat » face aux autres langues-monde comme l'anglais pris dans un contexte de globalisation de la culture. [...]
[...] Cependant, face à contexte d'animosité, il est quand même logique que certaines voix se soient fait entendre pour critiquer ce concept. La plus fameuse, selon nous, est celle de l'intellectuel congolais Aimé Eyengé. En effet, dans une diatribe assez virulente, il n'hésite pas à qualifier la littérature-monde comme une imposture : « littérature-monde ? N'est-ce pas là une manière d'opérer un suicide collectif sur la face du monde, en signant l'arrêt de mort des diversités littéraires, remplies de nuances, d'implicites culturels ou de sources d'inspirations différentes, que de prôner une telle hypocrisie ? [...]
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