Grammaire pour les textes littéraires, Université Sorbonne Nouvelle, Eschenoz, Cherokee, sujet, verbe, proposition subordonnée, antécédent, modalité d'énonciation, prédicat verbal, pronom personnel, Zola, La Fortune des Rougon, Flaubert, Un coeur simple
La fonction sujet est occupée par un groupe nominal ou par des éléments qui sont l'équivalent d'un groupe nominal : un pronom, un verbe, une proposition, le sujet peuvent être inclus dans la personne du verbe (sortez).
Le sujet est généralement avant le verbe, c'est l'ordre canonique de la séquence progressive : Pierre dort », ce dont on parle (Pierre) possède ce qui en est dit (dort). Dès que cet ordre n'est pas représenté, il convient de s'interroger.
On ne peut pas supprimer le sujet d'une phrase sans le rendre irrecevable, pour identifier le sujet, il faut se demander : Qui est-ce qui ? si le sujet est humain ou « Qu'est-ce qui » ?, si l'on pense que le sujet est inanimé.
Le sujet transmet au verbe la personne et le nombre. Le sujet est un groupe de mots ou un groupe lié au prédicat, avec lequel il s'accorde lorsque celui-ci est conjugué (elles sortent). Le sujet est considéré comme un sujet syntaxique, il se distingue du sujet sémantique ou contrôleur qui indique la source du procès dénoté par un mode non personnel du verbe, il est constitué le plus souvent par un pronom personnel conjoint ou un groupe nominal défini, il correspond au thème de l'énoncé.
Le sujet est obligatoire, donne son accord au verbe et est antéposé au verbe. Dans une phrase verbale en français contemporain, le sujet syntaxique est nécessaire, tout verbe a un mode personnel doit avoir un sujet. Celui-ci est obligatoire, et unique.
[...] Cette dépendance s'établit par un outil de subordination qui, un pronom relatif simple « qui tombait fréquemment en panne » = il a pour antécédent, le groupe nominal : « une automobile allemande bleue », la relative équivaut à un adjectif épithète et prend la valeur explicative, elle n'est pas nécessaire au sens de la phrase, elle exprime une circonstance. La relative est attribut du sujet de « une automobile allemande bleue ». (Tombait est un verbe attributif). Les sujets sont placés normalement dans la phrase canonique, avant le verbe à sa gauche. Ils correspondent à des sujets canoniques. [...]
[...] Dans une phrase verbale en français contemporain, le sujet syntaxique est nécessaire, tout verbe a un mode personnel doit avoir un sujet. Celui-ci est obligatoire, et unique. Analyse de phrases Georges Chave possédait une automobile allemande bleue qui tombait fréquemment en panne (Eschenoz, Cherokee, p.15) Phrase composée d'un seul segment et qui comporte une subordonnée, la phrase rassemble plusieurs sujets et plusieurs prédicats verbaux (modalité d'énonciation : assertion) Comme le montre la phrase, la fonction sujet est occupée par : George Chave et une automobile allemande bleue, sujet de la proposition subordonnée. [...]
[...] Ils sont placés avant le verbe conjugués. dans une cabine de verre somnolait un veilleur en combinaison blanche et casquette à pois (Eschenoz, Cherokee, p.10) La phrase est composée d'un segment, qui rassemble un sujet et un prédicat verbal et une modalité d'énonciation (assertion). Le sujet ne partage pas les propriétés attendues pour un sujet standard en français. C'est un groupe nominal indéfini « un veilleur en combinaison blanche et casquette à pois » Le sujet est unique, obligatoire mais il est postposé, il est thématique, il délivre l'information principale de la phrase. [...]
[...] Il est propre à composer le thème de la phrase, c'est-à-dire de quoi on parle. Le verbe achever est un verbe transitif direct (bivalent direct) qui est un verbe de progédience, il accepte que des verbes à l'infinitif, il peut se conjuguer à la forme pronominale, il se construit avec un sujet, des bourdonnements illusoires et le COI, complément de progédience, groupe à l'infinitif « de la troubler » = on ne pas le supprimer et le déplacer. De n'est pas une préposition mais un indice, sorte de déterminant à l'infinitif. [...]
[...] je me souviens pourtant d'un cas où la parole n'emporta pas ma conviction. (Beauvoir Mémoire d'une jeune fille rangée, p.27) Me souviens est un verbe pronominal réfléchi et un verbe transitif indirect, on peut considérer ici que me souviens se construit avec le pronom personnel sujet je et le groupe nominal COI « d'un cas où la parole n'emporta pas ma conviction » comme le montre la pronominalisation en en : Je m'en souviens. « D'un cas où la parole n'emporta pas ma conviction » est une sous-phrase qui est structurée autour d'un prédicat, groupe nominal indéfini, le verbe emporta avec pour sujet « la parole », verbe transitif direct, conjugué à la troisième personne du féminin singulier, sujet inanimé et COI du verbe de la proposition principale, je me souviens pourtant. [...]
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