Diachronie, synchronie, histoire interne, latin, serments de Strasbourg, négation, langue française, grammaire, syntaxe
Ce document de niveau licence répond à des questions de linguistique sur le thème de la diachronie.
[...] Dater et expliquer leur signification linguistique et historique. Alors que les trois petits-fils de Charlemagne se disputent titres et Etats, Lothaire se réclamant Empereur d'Occident, Les Serments de Strasbourg, proclamés le 14 février 842, signent une grande entente politico-militaire et historique entre deux d'entre eux, Louis et Charles, ce qui permettra d'esquisser les premiers contours de l'Europe. Tout à la fois promesse militaire et acte symbolique, le texte est alors rédigé et prononcé dans les deux langues des états concernés. [...]
[...] Définitions Donner la définition des termes suivants : histoire interne, synchronie. L'histoire interne de la linguistique permet de faire se rencontrer les évolutions catégorielles d'une langue et les évolutions historico-sociales d'une société. Elle permet, dès lors, de reconstituer un maillage culturel unique, offrant une richesse de compréhension et d'inter-agissement des mécanismes des uns sur les autres. En linguistique, la synchronie considère une langue à un moment précis de son histoire dans un état de donné qui sert alors de référence linguistique, tout en établissant des correspondances entre des faits simultanés. [...]
[...] La diachronie I. La négation : origine et évolution Expliquer l'origine et l'évolution de la négation en français. Pourquoi trouve-t-on une alternance entre pas et ne pas ? La langue française, héritée d'abord du bas latin puis du glissement opéré du latin vulgaire vers le gallo-roman, s'est forgée au fil des siècles une histoire linguistique singulière, dont l'origine et l'évolution de la négation en transcrivent parfaitement le caractère unique. On constate, en effet, que l'usage grammatical de la négation française a évolué et continue d'évoluer. [...]
[...] Le français moderne a rendu ce type de distinction syntaxique caduc. Il a synthétisé tout en rendant invisible, c'est-à-dire non marquée la fonction sujet, hormis sa position dans la phrase. Par ailleurs, les déclinaisons ayant disparu, les fonctions grammaticales ont dû être marquées d'une autre manière, notamment par l'emploi renforcé des prépositions. Dès lors, le sujet n'étant plus individuellement discriminé, c'est l'organisation structurée et standardisée de la phrase en français moderne- ne pouvant être que pré ou post posé- qui a permis de simplifier l'expression de la fonction sujet. [...]
[...] Si ce texte apparaît comme le premier à attester de l'existence d'une langue romane en Francie occidentale, il semble cependant qu'il s'agisse d'une création spécifique ou tout du moins d'une normalisation de la langue alors parlée au IXe, tout en s'inspirant des caractéristiques propres de l'ancien français. Dès lors, se détachant du latin vernaculaire, la langue employée dans ce texte constituerait une première langue française des lettrés. III. Le sujet Comment le sujet est-il marqué en ancien français ? En français moderne ? Quelle évolution peut-on noter ? [...]
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