Le présent travail est consacré à l'étude des marqueurs de négation en chinois mandarin. Le mandarin est une langue chinoise (famille sino-tibétaine) parlé notamment dans les nord et sud-est de la Chine, à Taiwan et à Singapour. On compte environ 836 000 000 locuteurs, ce qui en fait la langue la plus parlée au monde.
Nous avons choisi cette langue comme objet d'étude car elle est réputée pour son système morphosyntaxique isolant, si différent des langues romanes. La négation constituait alors une voie royale d'étude de ce fonctionnement (...)
[...] Il existe également un autre marqueur pour la négation : /mεjo/. Il s'emploie exclusivement avec le verbe avoir comme nous pouvons le voir dans les exemples suivants, où l'on a fait varier le genre du possédant et la nature du possédé (objet/humain) Notons bien qu'il s'agit ici du verbe avoir dans le sens de posséder ou d'exister il y a en français). On aurait eu tort de se laisser abuser par la forme française avoir faim qui dénote un état (cf. [...]
[...] La Négation en Chinois Mandarin Introduction Le présent travail est consacré à l'étude des marqueurs de négation en chinois mandarin. Le mandarin est une langue chinoise (famille sino- tibétaine) parlé notamment dans les nord et sud-est de la Chine, à Taiwan et à Singapour. On compte environ locuteurs, ce qui en fait la langue la plus parlée au monde. Nous avons choisi cette langue comme objet d'étude car elle est réputée pour son système morphosyntaxique isolant, si différent des langues romanes. [...]
[...] En effet, ce choix nous concernait d'autant plus que le marqueur de la négation est à l'oral, mais s'écrit bu en pinyin. Le recueil des données a ensuite laissé place à l'analyse, suivant une problématique de la recherche en trois questions principales quant à la négation en chinois mandarin : I. Quels est/sont le(s) marqueur(s) de la négation ? II. Quelle est sa/leur distribution et existe-t-il des variations distributionnelles ? III. Quelle est la variation dans la négation au sens large (que l'on pourrait considérer comme les particularités propres au chinois) ? [...]
[...] (L'énumération de négations semble ensuite se faire assez peu en langue courante, mais elle est possible). Cette partie a pu montrer que la négation dans un sens élargie maintenait sa dépendance vis-à-vis de la négation simple, et surtout envers [pu]. Les marqueurs absolument autonomes sont donc rares car composés d'une des formes de la négation simple ([tshõnlǝj pu] [mεjoʒǝn] [ʃǝmǝtomεjo] [tipu jepu] On notera en revanche une plus grande herméticité aux autres bases d'antonymes qui pourraient sembler des constructions logiquement possibles (aucun lien entre toujours/jamais, entre tous/aucun, ou encore gentil/méchant). [...]
[...] La négation simple en chinois se construit donc avec ces deux formes. On remarquera qu'elles ne varient pas selon les caractéristiques du sujet, du verbe (sauf ou de l'objet, et qu'excepté pour [lei] ou [ʔǝɐ] (et encore il faudrait que ce ne soit pas une cause de la position en fin de phrase, mais ce n'est pas notre sujet) leur présence ne fait rien varier au sein de la phrase. II Distribution et variations distributionnelles Ordre et distribution Au sein de la phrase standard le marqueur de la négation en chinois mandarin se trouve devant le verbe et après le sujet : Sujet + ou /mεjo/ + Verbe (sauf + (Objet) On observe un type d'irrégularité où la négation peut être placée en tête de phrase : A ceci près que l'irrégularité est levée avec la possibilité de [tʃǝ pu ʃɨ wo] où [tʃǝ] marque pleinement le ce français : comme pour un objet où l'on ne se reconnait pas (une photo par exemple). [...]
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