Etats-unis, français, identité culturelle, anglais, langue, FLE Français langue étrangère, Amérique
Après avoir nettement constaté qu'au fur et à mesure qu'un locuteur apprend des langues étrangères l'une après l'autre ou deux langues étrangères en simultané dans un contexte où plusieurs cultures coexistent et se comprennent les unes des autres, nous avons estimé qu'adopter une démarche interculturelle est pertinent dans le cadre de l'enseignement du français langue étrangère (FLE) dans une situation sociolinguistique héteroglotte où non seulement le français a un statut de langue étrangère, mais aussi la communauté d'apprentissage de cette langue fait coexister plusieurs cultures. Nous pouvons nous apercevoir également qu'en parallèle avec l'internationalisation actuelle, nous vivons dans un univers marqué par un pluralisme culturel.
Cette situation reconnait l'existence de plusieurs cultures dans un même territoire sociolinguistique. En effet, bien que l'expression soit formulable autrement par « diversité culturelle », l'évocation de cette diversité ne signifie pas forcément différence supposant l'absence de ressemblance et d'harmonie, voire de compréhension, mais la manière de voir devrait être orientée vers un esprit d'ouverture culturelle. L'existence et la cohabitation des cultures des pays des quatre coins du monde ne sont ni un fléau ni un obstacle à la stabilisation culturelle. Au contraire, une approche interculturelle bien réfléchie armée d'une médiation interculturelle de la part d'un enseignant de langue étrangère, qui assure en même temps les fonctions respectives de professeur de FLE et la médiation entre les cultures en présence, sera sans doute une opportunité de rapprocher toutes les cultures, car c'est par le biais de la compréhension du fonctionnement culturel de l'Autre qu'on peut parvenir à mieux appréhender celui de la sienne.
[...] Ce dernier peut être traduit par les dichotomies de nature linguistique qui continuent d'exister dans l'anglais américain même si la communication et la mobilité dans la population américaine sont d'une importance accrue. Les premières colonisations aux États-Unis étaient en Virginie en 1607, en Nouvelle-Angleterre en 1620. Durant l'intervalle de ces deux années, une forme de langue anglaise typique de l'Angleterre méridionale fut introduite dans le pays et un peu plus tard, des accents londoniens vinrent améliorer la langue utilisée par les Américains puis vinrent également l'Écosse, l'Irlande. Nous assistons actuellement à une langue anglaise américanisée ayant des distinctions sémantiques et morphologiques avec l'anglais britannique. [...]
[...] Nous appelons cette motivation, la motivation culturelle. En effet, plusieurs Américains pensent que les langues étrangères sont culturellement valorisantes, stimulantes, séduisantes. Les langues étrangères seraient pour eux une forme d'invitation au voyage. Cependant, il est pratiquement impossible de sauter par la connaissance culturelle d'une langue étrangère sans l'avoir apprise en premier. C'est à travers la connaissance et la maitrise de la langue étrangère que l'on peut s'approprier sa culture. Afin de prétendre à une maitrise culturelle, une connaissance passable d'une langue étrangère ne suffit pas. [...]
[...] Pourtant, si on étend davantage notre dénombrement, nous pouvons parvenir à plus de en intégrant les établissements scolaires et les autres lieux de cultures informels. Les prêts de livres sont généralement gratuits pour les bibliothèques publiques. Parmi celles les plus réputées aux États-Unis, nous pouvons citer la New York Library, la bibliothèque de l'université de Harvard, la bibliothèque du Congrès, et la bibliothèque de l'université Yale. Les bibliothèques sont en fait le lieu idéal pour se cultiver et étendre sa culture à travers de nouveaux horizons. [...]
[...] Ceci est constitué de cultures véhiculées par des communautés sociolinguistiques étrangères qui sont venues s'installer définitivement ou passagèrement sur le sol américain. Définitivement, car on peut comprendre l'histoire des migrations successives des autres pays vers les États-Unis. En réalité, le but de ces migrations est en général la recherche d'une condition de vie meilleure. Il y a des migrateurs qui parviennent à en trouver en se débrouillant. Ils sont les « self made men ». Il s'agit d'hommes qui se construisent par eux-mêmes, qui sont parvenus par leurs propres moyens sans avoir recours aux autres. [...]
[...] En réalité, si on s'intéresse au fondement de la culture américaine, il est question des origines, c'est-à-dire comment a été créée cette culture, quelles en sont les influences externes. La culture américaine tire en effet ses sources de plusieurs cultures issues de pays étrangers différents. Parmi ces pays figure l'Europe qui a réussi à diffuser dans toute l'Amérique ses manières de voir et de penser, de pratiquer à l'occidentale. Les Américains de leur côté ont conservé ces m?urs et coutumes occidentales. [...]
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