Sciences du Langage de l'Homme et de la Société, Analyse des discours, Master Sicences du langage, travail linguistique, méthodologie, corpus, arbitrarité, signe linguistique, motivation, théorie saussurienne du signe arbitraire, langue, communauté linguistique, rapport des signes, Utaker, modèle syntaxique, Depecker, mantras
Il est d'une importance non négligeable de considérer les notions respectives d'arbitrarité du signe linguistique et de motivation du signe ainsi que celle de la valeur au linguiste Ferdinand de Saussure. Cette triple considération nous permet de saisir à quel point il conçoit sa propre théorie linguistique et dévoiler par la suite ses principes fondamentaux. Ces derniers entretiennent pour leur part de rapports étroits. Ce qui peut rendre aisée une tentative de compréhension d'ensemble des vérités linguistiques contenues dans ces principes.
D'abord, Saussure a fait remarquer à travers les ouvrages de recherche en linguistique et en sémiologie notamment Cours de linguistique générale que l'arbitrarité du signe n'a fait l'objet d'aucun refus. Elle fut à son époque acceptée par le commun des linguistes et sémiologues. Le concept de l'arbitrarité du signe implique la relation entre le signifiant et le signifié. Cette relation est arbitraire. En d'autres termes, aucune motivation relative n'a lieu dans ce cas car c'est cette arbitrarité entre le signifiant et le signifié qui fait qu'elle est également immotivée. La « motivation du signe n'est que secondaire eu égard au premier principe dégagé par Saussure et ne peut être mise sur un même plan. » (Matthieu C., 2018)
[...] Les mantras sont présentés en sanscrit. Ce qui confirme davantage leur caractère originel car le sanscrit est la langue la plus ancienne connue par l'humanité. On ne considère pas les mantras pour autant comme un langage pour communiquer oralement avec d'autres locuteurs ici mais comme un moyen suprême pour pouvoir établir une communion avec notre être intérieur, pour accéder à la connaissance de Soi. Notre but ici n'est pas de développer théoriquement les mantras mais de démontrer ce langage primordial et primaire illustre le phénomène de l'arbitraire linguistique ou à quel point la motivation joue un rôle important dans la relation entre le signe et le référent représenté. [...]
[...] Que l'astre solaire magnifique et divin nous aide à effectuer une méditation se focalisant sur notre mental agité. » Conclusion : En conclusion, nous pouvons dire que ce travail nous a permis de découvrir la teneur et la portée des conceptions théoriques de l'arbitraire et de la motivation du signe. Après avoir présenté le volet théorique de ce présent travail, nous avons pu dresser une brève étude épistémologique de l'arbitrarité du signe de Ferdinand de Saussure, en nous étant référé à ses Cours de Linguistique Générale, célèbre ouvrage de base pour les linguistes spécialistes et chercheurs. [...]
[...] Si on considère le mot trente, nous pouvons dire qu'il est immotivé. Cependant, vingt-neuf ne se situe pas au même niveau car il rappelle les éléments qui le constituent et dont il est associé. Ces éléments sont : vingt, neuf, trente-neuf, vingt-huit, trente-huit, etc. De ce raisonnement, nous pouvons déduire que vingt et neuf sont au même niveau que trente lorsqu'ils sont considérés de manière séparée, isolément. Mais si on associe vingt et neuf pour obtenir vingt-neuf, on est en présence d'une situation de motivation relative. [...]
[...] Il faut savoir qu'une hypothèse constitue un fil conducteur pour déterminer l'intérêt de l'analyse épistémologique d'un problème linguistique. Le corpus proprement dit : Le corpus que nous avons choisi est premièrement un corpus écrit. Il représente toute la gamme des caractéristiques structurelles des phénomènes langagiers linguistiques que nous avons évoqués dans le volet théorique. CORPUS 1 : Soit le corpus d'énoncés phrastiques démontrant le phénomène d'arbitraire linguistique saussurien : [ Cet homme a eu un travail. / La femme a obtenu plusieurs faveurs. / Le garçon a eu un vélo./ Le salarié a perçu son salaire. [...]
[...] Cet enfant a eu un jouet. (Donc, il possède n'importe quel jouet car le syntagme nominal « un jouet » fait usage d'un déterminant indéfini « un » d'où le fait qu'aucune information sur le jouet, confirme l'absence de détermination sur l'objet désigné.) Cet enfant vient d'acquérir un jouet. (Il a alors finalement son jouet.) Cet enfant a obtenu un jouet ; mais dorénavant il n'a plus de jouet. (Il l'aurait perdu.) Si on se réfère aux dires de Saussure dans Ecrits de linguistique générale, nous pouvons comprendre que : « La langue repose sur un certain nombre de différences ou d'oppositions qu'elle reconnaît et ne se préoccupe pas essentiellement de la valeur absolue de chacun des termes opposés. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture