Utiliser un vocabulaire précis, bien choisir les termes, confusions, vocabulaire, répétitions
Utiliser un vocabulaire précis nous aide à comprendre une question philosophique, à en faire une approche conceptuelle et par là à nous faire comprendre d'autrui. Il est donc essentiel de bien choisir les termes pour donner force et clarté à notre pensée. Cela implique d'éviter quelques facilités.
[...] Enrichir son vocabulaire Les mots imprécis, communs, banals, les expressions familières de la vie quotidienne ne sont pas les bienvenus dans un travail écrit où la pensée personnelle se doit d'être à son avantage. Pour éviter autant les maladresses que les banalités, il importe donc d'utiliser un vocabulaire précis et approprié. Version initiale : les croyances sont mal vues, elles nous poussent à croire des choses qu'on ne peut pas voir et à vouloir les expliquer, parfois en racontant n'importe quoi. [...]
[...] Ainsi en va-t-il par exemple des mots chose ou homme véritables termes passe-partout dont la répétition traduit souvent une insuffisante conceptualisation du sujet traité. Version initiale : l'homme possède cette chose précieuse qu'est la liberté mais ne sait pas bien s'en servir. L'homme devrait apprendre à tenir compte de la liberté des autres car il veut faire des choses pour lui et il ne voit pas que cela peut gêner les autres hommes. Version améliorée : l'être humain dispose d'une précieuse faculté, la liberté, mais il peut en faire un mauvais usage. Il doit apprendre à respecter celle des autres car ses entreprises peuvent entraver l'action de ses semblables sans qu'il en ait toujours conscience. [...]
[...] Cela implique d'éviter quelques facilités. Éviter les confusions Penser revient à distinguer, à faire apparaître des différences voire des oppositions là où l'opinion commune est souvent victime de confusions. La distinction des termes permet ensuite de comprendre leurs liens logiques. Exemple 1 : ne pas confondre autonomie et indépendance : les deux termes se rapportent à la liberté, mais alors que le premier fait référence à un régime fondé sur des lois garantissant l'accord des libertés, le second nie le bien-fondé d'un tel régime et évoque plutôt la notion d'un état de nature. [...]
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