Il y a indépendance ou interaction entre les deux voies de l'écriture et de la lecture. Les modèles des deux voies supposent l'existence de voies spécifiques et indépendantes pour les items familiers et non familiers en lecture et en écriture.
Plusieurs résultats expérimentaux suggèrent la possibilité que ces deux voies soient provoquées en écriture et en lecture de façon parallèle.
[...] S'il juge qu'il s'agit d'un non-mot, le sujet doit l'épeler. L'ordre de présentation des mots et des pseudomots varie de telle sorte qu'un pseudomot, /prein/, par exemple peut être précédé - d'un mot ayant la même prononciation et une orthographe /Brain/ ou - d'un mot ayant la même prononciation et une orthographe /Crane/. Les résultats montrent que lorsque le pseudomot /prein/ est précédé de /Brain/ le sujet l'épelle tandis que lorsqu'il est précédé de /Crane/ il l'épelle Ce phénomène continue d'être observé même lorsque l'on insère entre les deux mots un mot distracteur, "braine - hope - /prein/". [...]
[...] D'après Barry et Seymour, il était donc impossible de déterminer si les résultats observés par Campbell étaient attribuables à l'utilisation privilégiée des CGP les plus fréquentes par la voie non lexicale (les seules utilisées ici) ou par l'influence de la voie lexicale sur la voie non lexicale. Ils ont proposé une nouvelle expérience visant à valider un vrai modèle interactif II/ Le modèle interactif Barry et Seymour (1988) ont réalisé une expérience d'épellation de pseudomots identique dans son principe à l'expérience de Campbell (1983) afin de départager les modèles des deux voies classiques et de l'analogie lexicale proposée par Campbell. Les sujets réalisaient une tâche d'épellation de pseudomots précédés d'un mot amorce. [...]
[...] Les voies lexicales/non lexicales de l'écriture et de la lecture Indépendance ou interaction entre les deux voies de l'écriture et de la lecture. Les modèles des deux voies supposent l'existence de voies spécifiques et indépendantes pour les items familiers et non familiers en lecture et en écriture. Plusieurs résultats expérimentaux suggèrent la possibilité que ces deux voies soient provoquées en écriture et en lecture de façon parallèle. Les trois modèles présentés sont le "modèle de l'analogie lexicale", le modèle interactif et hypothèse sommatoire. [...]
[...] Les résultats sont comparés avec ceux de conditions de contrôle dans lesquelles les mêmes pseudomots ne sont pas précédés d'un mot amorce. III/ L'hypothèse sommatoire C'est également dans la famille des hypothèses de fonctionnement parallèle des deux voies que l'on peut classer l'hypothèse sommatoire de Hillis et Caramazza (1991) et Miceli, Capasso et Caramazza (1994). Elle stipule que l'activation d'une représentation dans un lexique (phonologique ou graphémique) résulte de la somme des activations provenant de la voie lexicale et de la voie non lexicale. [...]
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