L'imparfait et le passé simple sont les deux temps de base du récit. L'imparfait est un temps du passé qui présente l'action comme en train de se réaliser : au moment de l'événement, l'action est déjà commencée et n'est pas encore terminée, elle est envisagée dans la durée. Le passé simple est un temps du passé qui présente l'action globalement comme achevée et limitée dans le temps (elle a un début et une fin), sans considération de sa durée qui peut être brève ou longue.
[...] Le passé simple est caractéristique d'une certaine tradition littéraire mais beaucoup d'auteurs modernes ont choisi de ne pas suivre cette tradition et d'abandonner le passé simple pour le passé composé. Choisir le passé simple comme temps de la narration donne au récit une certaine allure historique car il situe les faits dans un passé révolu, coupé de la situation d'énonciation : Le matin du 16 avril, le docteur Bernard Rieux sortit de son cabinet et buta sur un rat mort au milieu du palier. [...]
[...] Zola) Le passé simple peut exprimer : La brièveté : Un éclair zébra le ciel. * La durée : Il vécut une retraite heureuse. * La répétition : Il se leva dix fois durant la nuit Passé simple ou passé composé ? Le passé simple ne se rencontre qu'à l'écrit, il est remplacé à l'oral par le passé composé ; c'est pourquoi le passé simple est considéré comme le temps de la narration des récits écrits et le passé composé comme le temps de la narration des récits oraux. [...]
[...] L'imparfait de politesse : Je souhaitais savoir si je pouvais compter sur votre accord. L'imparfait à valeur d'irréel : À un numéro près, il gagnait le gros lot. (Il gagnait = il aurait gagné) Valeurs stylistiques L'imparfait à valeur de futur dans le passé (souvent utilisé pour la conclusion ou l'épilogue d'un récit au passé) : Deux heures plus tard, il se cassait la jambe. L'imparfait de narration : Dans la dernière ligne droite, il fournissait un effort désespéré affranchissait finalement la ligne d'arrivée en vainqueur Le passé simple Le passé simple est un temps du passé qui présente l'action globalement comme achevée et limitée dans le temps (elle a un début et une fin), sans considération de sa durée qui peut être brève ou longue : Le coup de tonnerre fut bref mais son écho résonna longtemps. [...]
[...] Les temps du passé - l'imparfait, les passés simple et composé Imparfait et passé simple L'imparfait et le passé simple sont les deux temps de base du récit L'imparfait a. Valeur fondamentale L'imparfait est un temps du passé qui présente l'action comme en train de se réaliser. Au moment de l'événement, l'action est déjà commencée et n'est pas encore terminée, elle est envisagée dans la durée : Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. (La Fontaine) Dans un énoncé au passé, l'imparfait est utilisé, d'une part pour la description ou le commentaire, d'autre part pour rapporter au discours indirect des paroles prononcées au présent. [...]
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