Synthèse des actes de discours, typologie axiologique, rationalité de l'agent humain, Intelligence artificielle, idée leibnizienne, Jean Searle
La deuxième caractéristique de l'agent humain est sa rationalité. Indépendamment de la question des limites de cette rationalité, il convient de faire l'hypothèse que l'agent est rationnel, qu'il agit par calcul. On sait que le destin de cette idée de calcul et de l'essor – à l'origine de l'Intelligence artificielle et du congnitivisme–de l'idée leibnizienne, c'est-à-dire d'un calcul formel sur des caractères symbolisant les idées.
[...] La deuxième caractéristique de l'agent humain est sa rationalité. Indépendamment de la question des limites de cette rationalité, il convient de faire l'hypothèse que l'agent est rationnel, qu'il agit par calcul. On sait que le destin de cette idée de calcul et de l'essor à l'origine de l'Intelligence artificielle et du congnitivisme–de l'idée leibnizienne, c'est-à-dire d'un calcul formel sur des caractères symbolisant les idées. Formalisée, symbolique, réalisée informatiquement, la logique déductive a prouvé sa fécondité. [...]
[...] Nous proposons la typologie axiologique suivante (inspirée de Jean Searle) : - Les assertifs ont la direction d'ajustement du moindre puisqu'ils expriment la croyance du locuteur en la vérité de la croyance d'un état de chose ; - Les directifs ont la direction d'ajustement du monde aux mots puisqu'ils expriment le désir que l'auditeur fasse quelque chose, que le monde se conforme aux mots ; - Les promissifs ont même direction d'ajustement que les directifs, la différence résidant dans le fait que l'intention exprimée vise l'action du locuteur lui-même ; - Les déclarations ont une double direction d'ajustement des mots au monde et du monde aux mots dans la mesure où l'énonciation produit elle-même l'action qu'elle décrit ; - Enfin les expressifs sont dépourvus de direction d'ajustement dans lma mesure ou ils ont pour seul but d'exprimer une attitude psychologique du locuteur relativement à un état de chose, ainsi remercier, féliciter, s'excuser, déplorer, souhaiter. Nous nous ne discuterons pas cette taxiniome et les critères qui la fondent. On remarquera seulement ici que les assertifs et les expressifs correspondent exactement aux fonctions traditionnelles de représentation et d'expression du discours, les directifs et promessifs manifestent une dimension non plus cognitive, informative du langage, mais proprement volitive en ce qu'elles engagent le vouloir, l'intention, le désir. [...]
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