Le Signe d'Umberto Eco constitue un ouvrage de référence pour quiconque souhaite étudier la linguistique et la sémiotique.
Les bases de la sémiotique sont aujourd'hui indispensables à la compréhension des messages audiovisuels et sont fréquemment utilisés par les professionnels des médias et de la publicité.
Dans son oeuvre, Umberto Eco définit le concept de signe désigné comme combinaison d'un signifiant et d'un signifié. Il oppose ensuite ses théories à celles de chercheurs en linguistique et en communication tels que Peirce ou Ferdinand de Saussure. Enfin, il fournit à ses lecteurs sa propre classification des signes.
Cet ouvrage, fréquemment étudié dans les formations universitaires de linguistique ou de communication, se révèle d'une grande aide pour différencier et comprendre les nombreuses notions de sémiotique telles que codes, symboles, sinsigne, légisignes souvent peu évidentes à intégrer.
[...] C'est entre temps dans La Structure Absente (1968) que Umberto Eco développe ses idées sur l'esthétique. En 1973 est publié à Milan Le Signe portant sur le concept de signe et sur les problèmes philosophiques qu'il pose et proposant un panorama des différentes théories du signe. Doté d'une curiosité et d'un champ d'investigation illimités, Umberto Eco s'interroge dans Lector in Fabula (1979) sur le rôle du lecteur dans la production de romans contemporains : le texte, parce qu'il ne dit pas tout, requière la coopération du lecteur. [...]
[...] En guise d'explication, Eco nous donne l'exemple d'un ordre qui commanderait de fermer les yeux : il entraîne chez le Destinataire un processus de décodage du message suivi d'un choix de se soumettre ou non à l'ordre. Si pour arriver à ses fins, l'Emetteur exposait son Destinataire à une lumière intense, ce dernier serait alors obligé de fermer les yeux sans réfléchir. Le second procédé relève ainsi du stimulus. - L'inférence Le terme d'inférence apparaît au deuxième chapitre ( 2.2 .4). [...]
[...] Ils conservent le même sens dans des emplois différents, un excès d'équivocité conduisant donc à la synonymie. Parmi ceux- ci on repère les signes se rapportant à des signifiés et ceux se rapportant à d'autres signes (sémies substitutives). Les signes équivoques peuvent eux avoir différents signifiés. On parle d'homonymie lorsqu'un même signe a plusieurs signifiés. Les signes plurivoques sont ceux qui ont plusieurs sens. Les signes vagues sont des symboles entretenant un lien allusif avec une série imprécise de signifiés. [...]
[...] Les signes intrinsèques utilisent une partie de leur référent. Les signes autoréflexifs signifient leur organisation matérielle spécifique (esthétique, arts Peirce distingue deux groupes : les signes uniques comprenant les signes esthétiques autoréflexifs et les signes reproductibles comprenant d'une part les sinsignes (chose ou évènement doté d'une existence réelle qui est un signe comme les mots imprimés), d'autre part les qualisignes (qualité étant un signe : ton de la voix, couleur Peirce a également établi une classification des signes en fonction de leur lien avec le référent, présentée par Umberto Eco dans son œuvre. [...]
[...] - Le signe : C'est en partant de l'étude de ses différentes fonctions que Umberto Eco tentera de définir justement la notion de signe avant d'en établir une classification. Pour l'auteur sa fonction première et la plus fondamentale est son insertion dans un processus de communication, présentable sous la forme du schéma suivant : Source- Emetteur- Canal- Message- Destinataire. Le signe est en effet utilisé pour transmettre une information Il s'inscrit ensuite dans un processus de signification schématisé par un triangle dont les trois sommets représentent chacun des éléments y participant. [...]
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