Le double carillon se fit entendre à trois heures, à quatre heures, puis à la demie ; cependant, essayant de rassembler et de donner forme à l'écheveau de sa vie, Dorian Gray ne bougea pas. Il allait à l'aveuglette dans le labyrinthe d'une passion où il ne voyait pas clair. Ne savant que faire ni penser il alla finalement vers la table.
[...] Praexercitamenta : La paraphrase, Le Portrait de Dorian Gray - Oscar Wilde Texte original : Trois heures sonnèrent, et quatre heures, puis la demie fit entendre son double carillon, mais Dorian Gray ne bougea pas. Il essayait de rassembler l'écheveau de sa vie et de lui donner forme, d'y voir clair dans le labyrinthe d'une passion dans laquelle il allait à l'aveuglette. Il ne savait que faire ou penser. Finalement, il alla vers la table et écrivit une lettre passionnée à celle qu'il avait aimée, implorant son pardon et s'accusant de folie. [...]
[...] qu'elle pensera l'autre ; fallait pas me balancer au premier jupon qui passe C'est toujours pareil avec ces types-là : ils croient que c'est parce qu'ils versent des larmes de crocodile qu'on va pas leur dire qu'ils ont fait des conneries ! Aller voir un prêtre, tu parles ! Personne n'a jamais eu besoin d'aller parler à un bonhomme qui se planque derrière une grille pour être pardonné, ça c'est moi qui le dis. Faute avouée à moitié pardonnée, pas vrai ? Y a que le Bon Dieu pour juger, les hommes c'est partout la même salade. La preuve, c'est qu'une fois la lettre finie, cet imbécile de Dorian a cru qu'il était pardonné. [...]
[...] Selon la soustraction : Il était plus de trois heures quand l'horloge sonna, mais Dorian Gray ne bougea pas. Il essayait d'analyser la passion qui l'animait sans savoir quoi penser. Il écrivit finalement une lettre passionnée à celle qu'il avait aimée, implorant son pardon, s'accusant de folie, insistant sur son chagrin. En se blâmant ainsi il empêchait quiconque de le condamner. La confession avait suffi à l'absolution, car une fois sa lettre finie, Dorian Gray se sentit pardonné. Par pastiche : Ça faisait déjà trois plombes qu'il tournait en rond. [...]
[...] Lorsqu'il eut fini sa lettre, Dorian Gray eut l'impression qu'il avait été pardonné. Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray Garnier Flammarion (p.151) Selon la syntaxe : Le double carillon se fit entendre à trois heures, à quatre heures, puis à la demie ; cependant, essayant de rassembler et de donner forme à l'écheveau de sa vie, Dorian Gray ne bougea pas. Il allait à l'aveuglette dans le labyrinthe d'une passion où il ne voyait pas clair. Ne savant que faire ni penser il alla finalement vers la table. [...]
[...] Il ne savait plus que faire, que penser, comment agir dans une telle situation. Finalement, après plusieurs hésitations, il se dirigea vers la table qui prenait place au milieu de la pièce et écrivit, des heures durant et dans un style parfaitement pathétique, une lettre passionnée à celle qu'il avait tant aimée, implorant mille fois son pardon et s'accusant de folie. Au long des pages entières, tachées çà et là par des larmes que le jeune amoureux avait versées, il lui dit fébrilement son chagrin, plus fébrilement encore sa souffrance et la peine qui enserraient son cœur depuis qu'il l'avait perdue. [...]
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