La paléographie

Thèmes abordés

Paléographie, écritures anciennes, manuscrits, Livre des Macchabées, prescissa

Résumé du document

La paléographie est l'étude des écritures anciennes. Pendant longtemps ce fut une discipline laissée de côté par rapport à l'Histoire. La paléographie est l'apprentissage de la lecture des sources cependant, les écritures s'estompent. Le moyen âge a mis en place des écritures de plus en plus normalisées. Il y a de grosses difficultés par rapport à la langue, car les textes sont écrits en latin.
Le latin domine au moyen âge, car c'est la langue liturgique. À la difficulté de l'écriture se pose aussi la difficulté de la langue. Transcrire c'est réécrire un document que l'on a sous les yeux.
La paléographie est un vocabulaire technique pour désigner la forme des lettres et des parties des lettres.
Au cours de l'histoire de la paléographie il fallait faire une histoire des écritures. Comment les lettres s'organisent en mots ? Il y a aussi l'étude des abréviations, car au moyen âge, les scribes ont de plus en plus utilisé les abréviations. Les abréviations obéissent à des règles et aboutissent à une normalisation. La paléographie est aussi l'étude des outils et support de l'écriture. Il y a les feuilles, les plumes, les rasoirs (gommes).

Extraits

[...] Présentation générale : La paléographie est l'étude des écritures ancienne. Pendant longtemps ce fut une discipline laissée de côté par rapport à l'Histoire. La paléographie est l'apprentissage de la lecture des sources cependant, les écritures s'estompent. Le moyen âge a mis en place des écritures de plus en plus normalisées. Il y a de grosses difficultés par rapport à la langue, car les textes sont écrits en latin. Le latin domine au moyen âge, car c'est la langue liturgique. À la difficulté de l'écriture se pose aussi la difficulté de la langue. [...]

[...] La paléographie, avec les démarches juridiques commencent à se poser des questions sur les méthodes. La paléographie est aussi basée sur les éditions des manuscrits. L'édition des manuscrits sont fait pour protéger les documents et ainsi les chercheurs peuvent les utiliser. Pour transcrire et éditer il faut des normes et ce ne sont pas toutes les mêmes pour les pays. Il faut dire que la transcription s'éloigne forcément du texte original. Le problème dans l'édition des textes et la résolution des abréviations. [...]

[...] Le tracé signifie aussi du temps et à travers le tracé on peut percevoir plusieurs éléments. Le poids d'une lettre est la présence de trait épais ou fin (gras ou maigre). Quand le trait est vertical dans les lettres on appelle ca : la haste quand il évolue sur plusieurs lignes directrices ou jambages Les courbes montrent les volutes qui décrivent un tracé recourbé. Une boucle a tendance à se former. La pans repose sur une ligne verticale. Quand la boucle est fermée on va parler d'anneau. [...]

[...] Le module de l'écriture caroline est le plus souvent moyen ou grand. L'écriture caroline a hérité d'invention provenant de l'écriture onciale : le mot manus : entre les mains, le a onciale correspond à un a ; le e donne extrarerorum, le s est un s droit Voir l'exemple L'écriture caroline comporte très peu d'abréviation, ici on en a une on distingue un f à a et à c avec au-dessus qui marque une abréviation, ici cela le mot correspond à sanctus. [...]

[...] Il y a le sigle dn ou d : dominus ; s : sigillum (féminin de seigneur) Les noms propre peuvent être soumis à des abréviations, ce sont des noms de baptême, il faut être prudent avec l'étude des noms propres : onomastique qui se divise en deux anthroponymie (les noms de personnes et la toponymie (nom de lieux). A partir du 11e siècle un système commence à se mettre en place, c'est celui de la double dénomination, d'abord on rattache l'individu a son groupe familiale, c'est le patronyme, où le nom du père est transmis. On l'identifie par un nom de baptême. Au moyen âge ils sont en stock réduit (environs il y en a plus pour les filles que pour les garçons. [...]