Le nom est l'élément central du groupe nominal : il y est régulièrement précédé d'un déterminant et peut être accompagné de modifieurs. Les groupes nominaux à noyau nominal se réduisent en effet à la forme minimale et se composent d'un déterminant et d'un nom ou d'un nom seul s'il s'agit de certains types de noms propres ou des noms communs contextuellement employés sans déterminant (avec courage, avoir raison...). Morphologiquement, le nom est pourvu d'un genre (masculin, féminin) qui lui est inhérent et varie en nombre (singulier ou pluriel) selon les choix communicatifs du locuteur.
[...] Et ils ne font pas intervenir le locuteur dans la situation d'énonciation. Alors, on est dans un point de vue externe où l'énonciateur est exclu du discours énonciatif. Mais, on peut trouver des noms qui renvoient à l'énonciateur. L'exemple de notre cœur ou montre bien que le nom est précédé d'un déterminant possessif de la première personne du pluriel et qui inclut à la fois le locuteur et l'interlocuteur. En ce qui concerne les noms employés seuls. Dans ce cas, on peut regrouper cette catégorie en deux parties. [...]
[...] Par ailleurs, le nom peut avoir d'autres formes plus particulières. En effet, il peut apparaître sous la forme d'un adjectif substantivé. Cette variante formelle paraît problématique. C'est pour cette raison qu'il est nécessaire de distinguer toutes ces formes morphologiques l'une de l'autre. En premier lieu, nous nous attarderons sur la catégorie des noms communs. En second lieu, nous examinerons les substantifs employés d'une manière indépendante. En dernier temps, nous étudierons les adjectifs et les verbes qui ont le statut d'un nom. [...]
[...] Tout d'abord, on a les noms employés en tête de phrase comme Bouche et booz qui n'ont pas d'antécédent. Ce qui est problématique c'est que malgré l'absence d'un déterminant, le nom a un sens dans la phrase. Ensuite, on trouve des noms qui sont employés presque seuls mais qui sont précédés d'un indicateur comme de blé , d'orge Dans ce contexte, le nom se rapporte à un référent. Ce dernier nous permet de comprendre le sens du substantif et l'actualise en même temps. [...]
[...] On peut trouver des noms qui sont composés d'un article indéfini placé à gauche d'un nom une fosse , un caveau , une fois , un mal au singulier ou bien des boisseaux et des champs au pluriel. L'utilisation de cet article indéfini paraît ambiguë voire significative. En d'autres termes, l'article indéfini a une valeur d'indétermination. Mais, l'usage des articles a un effet linguistique. Ça permet d'actualiser le nom. Comme on a des articles indéfinis, on a d'autres qui sont définis. Les Sodomes les Tyrs et l'an constituent des occurrences pour cet exemple de déterminants. [...]
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