Sciences humaines et arts, Fiction ou action, théorie searlienne, discours de la fiction, langage ordinaire, intérêt de la fiction
C'est la théorie searlienne de la fiction que nous allons maintenant exposer. Searle, qui est à la suite d'Austin, un des principaux artisans de la théorie des actes de langage rejette lui aussi l'hypothèse d'un langage spécifique à la fiction et l'hypothèse d'un acte illocutionnaire spécifique à la fiction.
[...] Searle s'attaque enfin à un dernier problème : celui de l'intérêt de la fiction. Pourquoi passons-nous du temps à lire ou à écrire des discours non sérieux, relevant de la fiction ? Communément les œuvres de fiction véhiculent un ou des messages transmis par le discours sans être à strictement parler dans le discours. Il ya toutefois un problème dissimulé dans cette solution, l'existence d'une incongruence entre authenticité et illocutionnarité, énoncé vrai et énoncé faux. Nous y proposerions le recours à la condition pour éviter toute difficulté. [...]
[...] Exemple : Elle est sortie à cinq heures. Dès lors, on peut se poser le problème des actes illocutionnaires de la fiction, non plus dans les termes de l'acte illocutionnaire spécifique à la fiction mais dans les termes de la question suivante : Comment le langage utilisé dans le discours de la fiction est-il un langage ordinaire et peut-il conserver son sens ordinaire ? Avant de proposer une réponse à cette question nous nous référons aux réflexions de Searale proposant la distinction entre : - Fiction vs littérature ; - Discours de fiction vs discours de littérature. [...]
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