Sciences humaines et arts, Fiche grammaire d'agrégation, temps de l'indicatif, imparfait, passé simple, présent, passé composé, plus-que-parfait, futur antérieur, antériorité, conditionnel, temps accomplis
L'indicatif est le seul mode qui propose un ensemble de dix temps au sens propre du terme. Ils sont disposés (dans les usuels) selon l'opposition temps inaccomplis/temps accomplis (présent/passé composé, imparfait/plus-que-parfait, passé simple/passé antérieur, futur simple/futur antérieur, conditionnel présent/conditionnel passé). Outre les critères de la personne, du nombre et de la voix, les verbes en français sont affectés par trois autres facteurs : le mode, le temps et l'aspect.
[...] Pour les linguistes, le présent a son centre dans le présent de l'instance de la parole. Chaque fois qu'un locuteur énonce au présent, il situe l'événement comme contemporain de l'instance de discours qui le mentionne (c'est le présent dit d'énonciation). Comme les benvenistiens, les guillaumiens estiment que le présent est le seul temps qui soit proprement occupé par la pensée et par le langage. Il s'emploie couramment pour évoquer des faits révolus (présent historique dit aussi de narration). Le conditionnel : Deux futurs en français : le futur catégorique (dénommé futur simple en grammaire usuelle) et un futur hypothétique (conditionnel présent). [...]
[...] Fiche grammaire AGREG Les temps de l'indicatif L'indicatif est le seul mode qui propose un ensemble de dix temps au sens propre du terme. Ils sont disposés (dans les usuels) selon l'opposition temps inaccomplis/temps accomplis (présent/passé composé, imparfait/plus-que-parfait, passé simple/passé antérieur, futur simple/futur antérieur, conditionnel présent/conditionnel passé). Outre les critères de la personne, du nombre et de la voix, les verbes en français sont affectés par trois autre facteur : le mode, le temps et l'aspect. Pour les guillaumiens, le mode indicatif comporte un seul présent, deux passés (le prétérit défini =passé simple et l'imparfait) et deux futur (le futur catégorique et le futur hypothétique dit conditionnel). [...]
[...] Le mode peut donc être défini comme une attitude du sujet parlant à l'égard de son énoncé. L'indicatif dénote un procès envisagé dans sa réalité. Au niveau des temps, Benveniste distingue le temps physique (continu, infini, linéaire), le temps chronique (temps indéfini, linéaire, sans fin, sans retour) et le temps linguistique (lié à l'exercice de la parole, se définit et s'ordonne en fonction du discours). Le temps a son centre dans le présent de l'instance de la parole : nunc de l'énonciation ou point zéro, repère à partir duquel tout s'ordonne. [...]
[...] Il s'oppose d'une part au présent, mais également au passé simple dont il est un concurrent dans la classification binaire de Benveniste : énonciation du discours (passé composé) vs énonciation historique (passé simple). Avec le passé composé, le procès est achevé au moment de l'énonciation (comme le confirme la morphologie de ce temps, dont le participe passé marque l'accompli et l'auxiliaire le lien avec le nunc de l'énonciation). Le plus-que-parfait : c'est l'accompli de l'imparfait. Il situe le procès par rapport à un repère temporel passé. Il est d'aspect sécant, comme l'imparfait. [...]
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