L'exotisme vient du grec « exotikos » qui signifiait étranger, extérieur. Cette notion peut définir à la fois le caractère de ce qui nous est étranger et le goût de tout ce qui possède un tel caractère.
L'exotisme est une notion plurielle :
+ désigne que nous sommes en présence d'éléments étrangers (comme des tapis ou des objets...)
+ mais aussi provoque des émotions par l'évocation de pays étrangers. On éprouve une admiration ou une fascination toujours par rapport aux valeurs occidentales qui nous sont propres
+ L'exotisme dépend du rapport de soi aux autres et de notre perception des différences culturelles.
+ une notion positive dans son rapport à l'autre et à l'étrange. Contrairement à ce qui fait toute la logique du biais ethnocentrique qui fonde l'exotisme, un lieu exotique est attirant : il suscite la curiosité, appelle le touriste et l'appareil photographique. Un objet exotique attise l'intérêt et le désir ; on souhaite le posséder. La vahiné est exotique.
+ Répond à un besoin d'évasion. Répond à cette volonté de découvrir une autre civilisation. C'est un rêve de l'ailleurs préservé et la nostalgie d'un bonheur perdu. (un retour aux sources).
+ un imaginaire géographique. L'exotisme n'est jamais un fait ni la caractéristique d'un objet c'est un ensemble de valeurs et de représentations. Ce qui est exotique ne l'est qu'aux yeux de l'Occidental. Tel fruit, tel bois, tel oiseau exotique n'ont rien de lointain ni d'étrange pour les habitants des pays où on les trouve. Si, dans bien des expressions, exotique est synonyme de tropical, c'est d'un point de vue issu de l'Occident.
[...] (Il voyage d'abord à Tahiti fasciné par la peinture de Gauguin puis il étudie l'art chinois). L'exotisme a changé de perspective et semble être aujourd'hui plus culinaire (coréen, thaï, péruvien), touristique, musical (world music) ou même médical (massages thaïs, la médecine douce). Les bibelots divertissent encore les peuples en mal d'étranger. C'est à travers l'exotisme que l'Occident a appréhendé et appréhende encore le monde. L'exotisme contribue au commerce de produits venus d'ailleurs et au tourisme international et est devenu un véritable business. Aujourd'hui l'exotisme doit être revu et corrigé par la mondialisation. [...]
[...] On éprouve une admiration ou une fascination toujours par rapport aux valeurs occidentales qui nous sont propres L'exotisme dépend du rapport de soi aux autres et de notre perception des différences culturelles. Une notion positive dans son rapport à l'autre et à l'étrange. Contrairement à ce qui fait toute la logique du biais ethnocentrique qui fonde l'exotisme, un lieu exotique est attirant : il suscite la curiosité, appelle le touriste et l'appareil photographique. Un objet exotique attise l'intérêt et le désir ; on souhaite le posséder. La vahiné est exotique. Répond à un besoin d'évasion. Répond à cette volonté de découvrir une autre civilisation. [...]
[...] (un retour aux sources). Un imaginaire géographique. L'exotisme n'est jamais un fait ni la caractéristique d'un objet c'est un ensemble de valeurs et de représentations. Ce qui est exotique ne l'est qu'aux yeux de l'Occidental. Tel fruit, tel bois, tel oiseau exotique n'ont rien de lointain ni d'étrange pour les habitants des pays où on les trouve. Si, dans bien des expressions, exotique est synonyme de tropical, c'est d'un point de vue issu de l'Occident. Une construction historique occidentale : depuis des siècles, des images, des tableaux, des récits nous familiarisent avec l'exotisme et cette altérité. [...]
[...] Henri Rousseau et ses tableaux de végétation luxuriante et tropicale, Paul Gauguin et sa passion pour la culture polynésienne, l'influence des estampes japonaises chez Claude Monet. En musique, l'Iberia de Claude Debussy, la Suite algérienne de Saint-Saëns marquent un enrichissement par d'autres civilisations musicales. Le Jazz, le fox-trot . Victor Segalen, écrit au début du 20ème siècle, son Essai sur l'exotisme qui est une réflexion sur ce concept : il y condamne l'exotisme en tant que recherche du pittoresque et l'exotisme ethnocentré. [...]
[...] Notre idée de l'exotisme est arrêtée. Cf. le circuit safari au Kenya. un courant artistique : En architecture, influence byzantine, arabe et persane: essor des ports maritimes comme Venise et son Eglise Saint Marc, la tour de Belém au Portugal. En littérature : Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les découvertes entrainent une frénésie d'exotisme : Louis Antoine de Bougainville, navigateur et explorateur français, conte ses multiples voyages. La traduction des Mille et une nuits par Antoine Galland (1704) contribue au développement d'un imaginaire exotique. [...]
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